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CHRONIQUE PRINCIPALE :
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Franz Ferdinand n'a jamais craint de s'écarter du
son qui l'a rendu célèbre, mais les résultats ont été plutôt
variables. La pop énergique et les ballades au piano inquiétantes de
You Could Have It So Much Better détonnent avec leur premier
album éponyme au rock post-punk incisif. Sur The Human Fear,
le groupe abandonne toute prétention d’être cool au profit de la
mélodie et de la personnalité. Le groupe a travaillé avec le
réalisateur Mark Ralph, ingénieur sur
Right Thoughts, Right Words, Right Action, et The Human
Fear s'inscrit dans la lignée des chansons pleines d'esprit et
souvent poignantes de cet album. Après « Audacious » en ouverture
(un hommage à « All the Young Dudes » de Mott the Hoople),
« Everydaydreamer » est probablement le titre phare de l’album, qui
donne un ton d'introspection, devenant plus sombre sur « Bar Lonely
» un peu plus tard. Lorsqu'ils reviennent avec des rythmes dansants,
ils sont toujours aussi accrocheurs 20 ans plus tard, mais avec une
pointe de maturité additionnelle. Les autres moments forts de
l’album nous arrivent avec « Hooked » et « Night or Day ». « Tell Me
I Should Stay » propose de nouvelles expérimentations avec un reggae
doux, un collage de pianos en écho et des refrains à la Beach
Boys. « Black Eyelashes » est moins réussie alors qu’Alex
Kapranos avance une réflexion un peu exagérée sur son héritage
grec en incorporant des influences rebetiko et un bouzouki
retentissant. The Human Fear est un album un peu plus engagé
que les précédents, mais avec seulement 35 minutes, il semble
incomplet, en manque d’une paire de succès mémorables pour en faire
un album de premier plan. Un effort respectable, mais sans plus!
Vidéoclips :
« Audacious » -
« Night or Day » |
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DÉCOUVERTE DU
MOIS
:
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Après un premier mini-album en 2023,
You're Welcome, le duo indie de Brighton en Angleterre
Lambrini Girls poursuit à un niveau élevé d'indignation. Sur leur
premier album complet, Who Let the Dogs Out, elles abordent
l'inégalité des sexes, les atrocités politiques et culturelles, et
les mauvais comportements en général. La chanteuse Phoebe Lunny
ne mâche pas ses mots lorsqu’elle parle de masculinité toxique, de
xénophobie et de pathologisation médicale, et elle nous lance le
tout d’une voix agressive (et agressante) plus souvent parlée que
chantée sur une musique garage et punk. Les Lambrini Girls,
complétées par la bassiste Lilly Macieira et une batteuse
officieuse, braquent les projecteurs sur la misogynie liée à la
taille et au poids sur « Nothing Tastes as Good as It Feels », un
jeu de mots sur la fameuse citation « skinny feels » du mannequin
Kate Moss, avec une distorsion de guitare et des paroles
enragées qui reflètent leur expérience personnelle de la dysmorphie
corporelle et de la culture du régime. Cette pièce se termine par un
gémissement prolongé et une série de jurons. Un autre point fort de
l'album, « Love », examine le fait d'être attiré par de mauvais
acteurs qui n’ont rien à offrir. Ce type de témoignage vulnérable et
personnel rend les démonstrations comme la cinglante « Big Dick
Energy » d'autant plus pertinentes, et contribue à faire de Who
Let the Dogs Out un album à part parmi les disques de punk rock
contemporains. |
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JANVIER :
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Lucinda Williams –
Sings the Beatles from Abbey Road
Lucinda Williams propose depuis la pandémie de
COVID-19 une série d'albums, Lu's Jukebox, des collections
thématiques dans lesquelles elle reprend l'œuvre d'un artiste ou
d'un auteur-compositeur. Après l’hommage à Tom Petty en 2021,
elle a présenté cinq autres volumes de cette série, ce qui est un
peu spécial pour une auteure-compositrice de sa trempe. Lucinda
avait 11 ans en 1964 lorsque les Beatles ont fait leurs
débuts américains, ce qui signifie qu’elle a grandi avec leur
musique. Bien que son travail, imprégné de blues, de country et de
folk, ne semble pas avoir grand-chose à voir avec les Beatles, leur
style d’écriture et leur goût pour l'expérimentation sonore l'ont
sans aucun doute marquée. Lucinda et ses musiciens se sont donc
rendus aux studios Abbey Road de Londres, où les Beatles ont
enregistré la plus grande partie de leur catalogue, et ont pondu en
trois jours cet hommage au quatuor mythique. Elle laisse de côté
leurs plus grands succès pour se concentrer sur des morceaux moins
célèbres, bien que « Can't Buy Me Love » et « Something » soient
présents. Elle donne un côté sudiste un peu sale à des titres comme
« Don't Let Me Down », « I've Got a Feeling » et « Rain ». Puis,
elle apporte une tristesse et une amertume sans fin à « I'm Looking
Through You ». « While My Guitar Gently Weeps » vole la vedette
grâce aux guitares de Marc Ford (ex-Black Crowes) et
Doug Pettibone. Le chant de Lucinda est discret sur plusieurs
chansons, laissant toute la place à ses musiciens et à l’œuvre
emblématique des Beatles. « The Long and Winding Road » et « Let It
Be » en souffrent quelque peu, alors qu’elle leur rend mal justice.
Son approche de la musique des Beatles peut aussi ne pas faire
l’unanimité, mais son désir de rendre hommage à ce groupe
incontournable de l’histoire de la musique ne peut qu’être salué.
(chronique principale de janvier 2025) |
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Il est rare qu'un artiste connaisse autant de
succès que Wyatt Flores dès le début de sa carrière. Avec seulement
deux mini-albums à son actif, le jeune homme de 23 ans avait déjà la
prestance d'un artiste country chevronné avant même d’avoir sorti un
album complet. Les attentes étaient donc très élevées pour
Welcome to the Plains, le premier album de ce natif de
l'Oklahoma. Flores reste fidèle à ses points forts tout en
introduisant de nouveaux éléments rafraîchissants. Il surprend même
avec une moitié d’album un peu plus joyeuse que ce qu’il avait
présenté jusqu’à maintenant. L'autre moitié reflète tout de même le
style poignant et mélancolique caractéristique de ses débuts. La
chanson-titre donne immédiatement le ton au disque. Quatre des 14
titres sont parus auparavant, ce qui peut être dérangeant pour ceux
qui les connaissaient déjà, surtout qu’ils font une coupure avec le
thème général de l’album. La réalisation est plutôt simple, centrée
principalement sur la guitare et le violon (par Matt Combs).
« Forget Your Voice » est l'une des chansons les plus uniques et
accrocheuses de Flores et elle se démarque clairement. Même si la
chanson est triste à la base, elle n'en est pas moins entraînante et
vous fera taper du pied. « Oh, Susannah », sorti quelques semaines
avant l’album, est également l'un des titres les plus émouvants de
Welcome to the Plains, relatant ses problèmes de santé
mentale du début de l’année 2024. Wyatt Flores est un excellent
raconteur, un vrai troubadour, et une grande partie de l'album est
basée sur ses expériences personnelles. Même la pochette du disque
raconte une histoire. (découverte du mois de janvier 2025)
Vidéoclips :
« Oh Susannah » -
« Don’t Wanna Say Goodnight » -
« Welcome to the Plains » |
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DécEMBRE :
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From Zero
représente un retour sur disque pour Linkin Park après le suicide de
Chester Bennington en 2017. Le groupe peut maintenant compter
sur la chanteuse Emily Armstrong (Dead Sara) qui, sans
chausser les bottes de Bennington, s’intègre parfaitement dans le
style du groupe grâce à sa voix puissante. Trois des quatre premiers
simples démontrent un véritable un retour aux sources. « Heavy is
the Crown » présentait une excellente carte de visite avant que
« The Emptiness Machine ne devienne l’un des plus grands succès rock
de l’année, un classique instantané. Quant à « Two faced », on ne
peut s'empêcher de penser que le groupe ne fait que copier son style
du passé : il y a un mouvement similaire à « Figure 09 », un riff et
un découpage comparables à « One Step Closer », sans oublier des
scratches déjà entendus. Le reste de l'album s’avère beaucoup moins
excitant. « Over Each Other » est tout simplement ennuyante et ne
cadre pas dans le style de l’album, pendant que beaucoup d’autres
titres ne servent que de remplissage sur ce disque déjà trop court
(32 minutes). Et même si Emily est très solide (et originale sur
« IGYEIH »), elle semble vouloir imiter Bennington en plusieurs
occasions, ce qui ramène inévitablement la comparaison. En
conclusion, From Zero nous laisse sur notre appétit. Il nous
épate grâce à ses deux premiers simples qui s’ajoutent admirablement
au répertoire de Linkin Park, mais nous déçoit par la suite, se
terminant en nous transmettant un sentiment de frustration.
(chronique principale de décembre 2024)
Vidéoclips :
« Heavy is the Crown » -
« The Emptiness Machine » -
« Over Each Other » -
« Two Faced » |
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
Kim Deal –
Nobody Loves You More
Grâce à des années de travail avec les Pixies,
les Breeders et Amps, Kim Deal est devenue une
influence considérable dans la musique alternative depuis la fin des
années 1980. Mais avec Nobody Loves You More, son premier
album solo, elle révèle qu'elle peut encore surprendre. Deal a écrit
et enregistré le disque au cours d'une décennie charnière durant
laquelle elle s'est séparée des Pixies, a reformé les Breeders,
s'est occupée et a fait le deuil de ses parents, en plus d’avoir eu
à faire face au décès de son ami et fidèle collaborateur Steve
Albini. Elle présente donc un album résolument personnel. Sur «
Summerland », elle gratte un ukulélé offert par Albini et chantonne
des vacances avec ses parents dans les Keys de Floride. « Are You
Mine », une étonnante ballade aux accents country, glisse entre une
chanson d'amour classique et un souvenir émouvant de la démence de
sa mère. « Disobedience », et la chanson la plus accrocheuse, «
Crystal Breath », avec ses rythmes croustillants, son harmonica et
son riff de guitare accrocheur sont deux chansons particulièrement
efficaces. Conforme au style de ses groupes passés, Deal s’avère
difficile à cerner, son album nécessitant une période d’adaptation.
Il lui a peut-être fallu près de 40 ans pour se lancer en solo, mais
l'attente en valait la peine : Nobody Loves You More est un
très bon album avec d’excellentes chansons de rock alternatif.
(découverte du mois de décembre 2024) |
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NOVEMBRE :
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Avec la suite logique de
Music of the Spheres paru il y a 3 ans, Coldplay poursuit
son exploration de l’espace. Le groupe anglais reprend où il nous
avait laissé et nous propose un album positif et lumineux.
L’ouverture au piano présente une superbe introspection de la part
de Chris Martin, qui se fond parfaitement dans le très
agréable premier extrait « feelslikeimfallinginlove », la pièce
phare de cet album. Elle est suivie de « WE PRAY », un mélange de
cordes dramatiques et d’un rythme hip hop agressif présentant une
très belle énergie unificatrice, un appel à l'action mettant en
vedette le rappeur anglais Little Simz, la superstar
nigériane Burna Boy, l'artiste argentin Tini, et
l'auteur-compositeur et interprète chilien palestinien Elyanna.
L’acoustique « JUPITER » s’avère beaucoup moins captivante et laisse
présager une deuxième moitié d’album en dents de scie. Le groupe se
perd carrément avec l'épopée exploratoire indiquée par l'image d'un
arc-en-ciel (mais officiellement intitulée « Alien Hits/Alien Radio
»), un voyage de six minutes intégrant du shoegaze, du new age, du
folk acoustique, du piano classique et un échantillon de Maya
Angelou qui nous rappelle de nous concentrer sur les
arcs-en-ciel de la vie. C’est dommage parce que les premiers moments
du disque nous laissaient croire que Moon Music pourrait
peut-être compétitionner avec les plus grands albums du groupe.
Heureusement que « GOOD FEELINGS » (avec la chanteuse Ayra Starr,
le guitariste Nile Rodgers et les Chainsmokers)
rappelle le succès instantané de « Adventure of a Lifetime ».
« AETERNA » présente un mélange intéressant de musique électro
dansante digne d’une nuit dans un club, mais elle cadre mal dans le
concept et l’ambiance du disque. En tant que binôme de « Music of
the Spheres »), Moon Music donne parfois l'impression d'être
une collection de faces B, des restants du dernier disque. Ce nouvel
album propose de bons moments, très satisfaisants, mais s’avère
malheureusement inégal. Puis avec seulement 10 pièces, on se
retrouve à en couper la moitié assez rapidement. Il reste donc bien
peu de moments marquants qui nous resteront en tête longtemps.
(chronique principale de novembre 2024)
Vidéoclips :
« feelslikeimfallinginlove » -
« WE PRAY » |
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Almost Monday nous arrivent avec un premier album
après deux mini-albums en 2020 et 2021, ainsi qu’un simple qui a
particulièrement capté l’attention en 2022, « Cough Drops ». Le trio
de San Diego propose une musique pop brillante et optimiste aux
mélodies accrocheuses, enrobée dans une production de premier plan.
Amis depuis l’école secondaire, Dawson Daugherty (chant),
Cole Clisby (guitare) et Luke Fabry (basse et clavier)
ont commencé avec les maigres aspirations habituelles d'un groupe
local d'adolescents, jouant des concerts dans de petites salles
improvisées comme un magasin de surf voisin ou un hangar d'avion
désaffecté. Un représentant d'Hollywood Records s'est intéressé au
groupe, et a fini par le signer au début de 2019. Cette entente a
permis à Almost Monday de débuter la sortie de chansons pop
alternatives lumineuses et pleines d'espoir en 2020. Parmi
celles-ci, notons « Broken People », une chanson contagieuse
accompagnée d'une vidéo stylisée qui est devenue la chanson la plus
importante du groupe à ce jour. Après « Sweet Feelings » en 2023, le
groupe partage « Is It Too Late? » en 2024, en prévision de son
premier album. Le disque de 11 pièces totalisant tout juste 28
minutes inclut plusieurs chansons de qualité tout en étant
entraînantes, qui peuvent rappeler Franz Ferdinand à
l’occasion. Le titre qui se démarque ici est « Sunburn », qui arrive
tard sur l’album et vient ajouter un point d’exclamation à un
excellent premier disque. Dommage qu’il soit un peu trop court.
(découverte du mois de novembre 2024)
Vidéoclips :
« Is It Too Late? » -
« Can’t Slow Down » -
« Tidal Wave » -
« She Likes Sports » -
« Jupiter » |
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OCTOBRE :
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Depuis
Witness en 2017, la vision créative de Katy Perry semble
embrouillée. Ses succès se font de plus en plus rares à chaque album
et sa gloire appartient désormais au passé. Depuis les messages
politiques confus et les tentatives de musique électronique dansante
pas souvent réussies sur
Witness, elle peine à conserver l’intérêt au sein d’une
scène pop en mouvement constant. Ce fut un bel essai avec
Smile en 2020, mais sans arriver à satisfaire les
nostalgiques de l’époque de
Teenage Dream. Avec son septième album, 143, son
déclin se trouve officiellement confirmé. On n’y trouve que des
morceaux sans vie, à commencer par le premier simple quasi-féministe
à la production disco générique « Woman's World ». La réalisation de
Dr. Luke (un choix controversé considérant son passé trouble
avec Kesha) rend les morceaux lumineux et prêts pour la
radio, mais il ajoute également au sentiment général de stagnation.
Il n'y a pas de réelle innovation dans la tentative d'adoption de
sonorités house sur le rythme endiablé de « Lifetimes » ou dans la
lenteur de « I'm His, He's Mine », qui met en scène Doechii
et s'inspire de Crystal Waters. « Nirvana » ressemble à une
réécriture plus faible de « Dark Horse », et « Wonder », la dernière
chanson de l'album réalisée par Stargate, met en place de
nombreux éléments des succès passés (refrains hymniques,
arrangements mélodiques, paroles positives) en espérant que quelque
chose va coller, mais non. Même l'aide de quelques invités
talentueux ne peut pas vraiment sauver les nombreux moments faibles
de l'album. Le rappeur d'Atlanta JID fait de son mieux en
s'exprimant avec lucidité sur « Artificial », mais il n'a pas
grand-chose à faire avec le rythme électro mal adapté et le refrain
lent et sans relief de la chanson. 21 Savage, quant à lui, se
contente d'un flow distrait sur la pop générique de « Gimme
Gimme », et il n’a clairement aucune connexion avec la chanson. Katy
semble en retard sur les nouvelles tendances musicales en plus
d’offrir des chansons franchement ennuyantes, ce qui la rend
dépassée et sans grand intérêt. Il manque définitivement ce côté
frivole, amusant et indéniablement accrocheur que « California
Gurls » pouvait nous apporter. (chronique principale d'octobre
2024)
Vidéoclips :
« Woman’s World » -
« Lifetimes » -
« I’m His, He’s Mine » |
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The Dare –
What’s Wrong with New York?
The Dare est le nom de scène de l'artiste
new-yorkais Harrison Patrick Smith, né à Los Angeles mais qui
a grandi à Seattle. Il propose un style axé sur les synthétiseurs,
fusionnant le rock indie avec une musique électro-pop dansante.
Après son travail sous le nom de Turtlenecked, Smith a fait
parler de lui en 2022 avec le simple « Girls ». Il écrit ses
chansons pour The Dare sur un ton satirique et pince-sans-rire. Avec
What's Wrong with New York?, Smith présente son premier album
sous le nom de The Dare, après le mini-album
The Sex en 2023. On y retrouve à nouveau son premier simple,
« Girls », ainsi que la pièce post-punk « Perfume » inspirée des
années 1980, sans oublier l’excellente « Good Time ». Plusieurs
titres sont à la fois divertissants et créatifs, mais à seulement 27
minutes, l’album semble assurément incomplet. (découverte du mois
d'octobre 2024)
Vidéoclips :
« Perfume » -
« You’re Invited » |
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