|

pour
CHERCHER dans cette page

CHRONIQUE PRINCIPALE :
|

P!nk –
Trustfall
Pour son premier album en quatre ans, P!nk
présente un mélange particulièrement habile de ballades touchantes
et de chansons pop entraînantes. Trustfall nous apparaît
comme une sorte de séance de thérapie motivationnelle, abordant les
thèmes du changement, de l'acceptation de soi, de la perte d’êtres
chers et bien sûr, de l'amour. Sur ce neuvième album, P!nk pousse sa
voix plus que jamais et elle impressionne grandement. Cette voix
appuie à merveille ses textes d’une grande profondeur, ce qui ne
l’empêche pas de se rendre sur les planchers de danse avec des
titres plus légers comme « Never Gonna Not Dance Again ». Notons la
collaboration des Lumineers, de First Aid Kit et de
Chris Stapleton sur trois pièces à tendance folk et country,
mais ce ne sont pas les meilleurs moments de l’album. P!nk est
plutôt à son meilleur lorsqu’elle domine la scène grâce à sa forte
personnalité et sa voix. Avec Trustfall, P!nk propose encore
une fois un très bon album, qui pourra en débalancer quelques-uns
par ses variations de styles, mais qui ne contient que bien peu de
moments faibles.
Vidéoclips :
« Never Gonna Not Dance Again » -
« Trustfall » |
  ½


|
DÉCOUVERTE DU
MOIS
:
|
Free Range est le projet de
l’auteure-compositrice, chanteuse et guitariste de Chicago Sofia
Jensen. Le trio (complété par Jack Henry et Bailey
Minzenberger) propose une musique acoustique douce et intimiste
aux mélodies inoubliables, avec malgré tout quelques guitares
électriques discrètes. Même s’il s’agit d’une musique contemplative
plutôt ensoleillée, l’album a été complètement enregistré tard le
soir, au plus profond de la pandémie de COVID-19. Si « All My
Thoughts » et « Want to Know » ont été les deux premiers extraits de
Practice, c’est « Growing Away » qui est la chanson la plus
immédiate, celle qui nous donne envie d’y revenir à répétition.
C’est un premier album folk intéressant et agréable que nous
proposent Sofia Jensen et sa bande.
Vidéoclips :
« All My Thoughts » -
« Want to Know » -
« Growing Away » -
« Forgotten » |
Mick Music
  


|
17-23
mars :
|

Pour son quatrième album chez Warner Classics,
Alain Lefèvre poursuit dans la lignée de
My Paris Years paru en 2019. Il y évoque donc encore une
fois son passage au Conservatoire National Supérieur de Musique de
Paris en tant que jeune étudiant, poursuivant son incursion dans le
répertoire français. Cette fois, le pianiste virtuose s’attaque à
des œuvres de César Franck (1822-1890), Claude Debussy
(1862-1918) et Pierre Max Dubois (1930-1995). De Franck, il
propose « Prélude, Fugue et Variation in B minor Op. 18 M.30 » et de
Debussy, on peut redécouvrir cinq œuvres, dont l’évanescente
« Rêverie L.76(68) ». Quant à Dubois, il s’agit de celui qui a
enseigné la composition à Lefèvre lors de ses études à Paris. Élève
de Darius Milhaud, Dubois a écrit une musique pleine d’esprit
et de brio. On peut entendre ici « 10 Études de concert pour le
piano, Nos. IV, VIII & X », ainsi que la « Sonate pour piano
(1985) », dédiée à Alain Lefèvre. Voici donc un bel hommage de
Lefèvre à ses années de formation dans la Ville Lumière. |
Parlophone /
Warner Classics
  ½


|
10-16
mars :
|

Pour son nouvel album, FouKi élargit encore un
peu plus sa palette musicale. Il se replonge dans le plus quétaine
des années 1980 avec l’excellente « 80’s », se déchaîne contre notre
monde de cowboys dans la pièce du même titre, et propose même sa
chanson bien à lui pour fêter le Québec à la St-Jean-Baptiste,
« St-Han Quinzou » (avec P’tit Belliveau). Évidemment, on
retrouve le hip hop musical et riche qui nous l’a fait connaître, et
il y a une très belle variété parmi les 12 pièces de l’album. On
peut entendre un duo particulièrement solide avec Imposs
(« On l’fait »), ainsi qu’un trio avec Swing et Primero
(« No Stress »). Avec Zayon, FouKi frappe à nouveau dans le
mil, avec plusieurs rythmes entraînants construits sur mesure pour
les radios. Encore un autre excellent disque pour le jeune rappeur
québécois à succès!
Vidéoclips :
« Zayon » -
« 80’s » |
  ½

 |

Depuis 2019, Yannick Nézet-Séguin et l’Orchestre
métropolitain de Montréal ont entrepris d’enregistrer le cycle
complet des symphonies de Jean Sibelius (1865-1957). Ils nous
proposent ici les Symphonies 3 & 4 de l’œuvre de sept
symphonies du compositeur finlandais. Sous la direction de
Nézet-Séguin, la « Symphonie No 3 en do majeur, op. 52 » et la
« Symphonie No 4 en la mineur, op. 63 » ont été enregistrées à la
Maison symphonique de Montréal par l’Orchestre métropolitain. Ce
sont deux œuvres magnifiques de Sibelius, interprétées de main de
maître par un orchestre et son chef au sommet de leur art. |
ATMA Classique
   ½


|

Le groupe pop punk américain est de retour avec
un nouvel album, six ans après
After Laughter. Paramore n’a plus rien de punk depuis déjà
un certain temps, mais c’est encore plus évident sur This Is Why.
Leur sixième album présente bien quelques traces de leur passé plus
agressif, mais l’ensemble s’avère définitivement pop rock, un son
sur mesure pour les radios. La pause musicale du groupe a permis à
Hayley Williams d’explorer de nouveaux horizons musicaux et
il en reste des traces évidentes sur This Is Why. On retrouve
en effet des textes plus poétiques et confessionnels que ce à quoi
le groupe nous a habitué. Paramore présente aussi des influences
certaines des années 1980, notamment dans les synthétiseurs, ainsi
que du disco-punk de la fin des années 1970. L’ensemble s’écoute à
merveille, surtout qu’on n’y retrouve que 10 titres totalisant 36
minutes. Le renouveau de This Is Why laisse présager une
renaissance pour Paramore qui a encore bien des contrées à
conquérir.
Vidéoclips :
« This Is Why » -
« The News » -
« Liar » -
« Running Out of Time » |
  ½

 |
1-9 Mars :
|

Kimi Djabaté est un multi-instrumentiste de la
Guinée-Bissau, spécialiste en guitare, percussions et balafon (un
xylophone africain). Il a grandi dans une famille de griots, des
troubadours ouest-africains qui se promenaient de village en village
pour préserver les traditions orales anciennes. Sur son nouvel
album, Dindin, Djabaté se sert des traumatismes de son
enfance et les transforme en chansons d’amour joyeuses. Il mélange
les rythmes afro-portugais traditionnels, les grooves afrobeat, le
blues électrique du désert et des touches de rythmes cubains. Le
résultat est à la fois doux et rythmé, réussissant à nous toucher
rapidement. Voici donc un très bel album de la part de Kimi Djabaté,
très agréable! |
Cumbancha
  ½


|
février :
|

Le groupe Maneskin a été formé en 2016 à Rome en
Italie. Le quatuor propose un rock alternatif énergique avec
d’excellentes mélodies pop et un soupçon d’électronique. On les a
d’abord découverts en 2022 avec trois succès colossaux : « I Wanna
Be Your Slave », « Supermodel » et « Mammamia ». Cependant, ils
avaient déjà connu le succès en Italie avec leurs deux premiers
albums,
Il ballo della vita et
Teatro d’Ira, Vol. 1, avant de remporter l’Eurovision 2021
avec la pièce « Zitti e buoni ». Rush! est le premier album
international de Maneskin, contenant « Supermodel » et « Mammamia »,
mais aussi les succès plus récents « The Loneliest », « Gossip »
(avec Tom Morello) et « Baby Said ». Le disque se déploie
avec énergie sur toute sa longueur, avec des refrains accrocheurs à
souhait. Il n’y a que quelques ballades rock pour venir casser ce
rythme effréné, des ballades dignes des années 1980. D’ailleurs
cette décennie nous vient en tête en quelques occasions avec des
influences new wave évidentes. C’est un solide album que nous
propose ce jeune groupe au talent impressionnant. Un vent de
fraîcheur dans le paysage rock!
(chronique principale de février 2023)
Vidéoclips :
« Supermodel » -
« Mammamia » -
« The Loneliest » -
« Gossip »
|
   


|
Avec Cope Land, le collectif québécois
dirigé par le guitariste et compositeur Ben Copland Gilbert
présente peut-être l’album le plus surprenant de l’année. L’artiste
s’entoure pour l’occasion de jeunes musiciens de jazz prêts à
s’éloigner de leurs racines pour nous offrir une œuvre unique. Il en
résulte un mélange jazz hétéroclite, intégrant aussi du métal, du
rock progressif, du funk et du rap. Crossroad Copeland nous propose
de gros riffs de guitare distortionnée, de spectaculaires solos de
cuivres, et des voix puissantes. Même si certains passages s’avèrent
brutaux (« Lift Off »), on peut entendre plusieurs moments de
douceur, notamment en conclusion avec « Lion Sea » et
« Playground ». Les musiciens incluent le bassiste Carl Mayotte,
le tromboniste Alex Desjardins, les trompettistes Violet
Hébert et Antoine Tardif, le batteur Gregory
Kustka-Tsimbidis, le saxophoniste Hugo Leclerc, ainsi que
la chanteuse Jeanne Laforest. Il est difficile de faire
entrer le groupe dans une catégorie précise, mais il est très
agréable de découvrir ce qu’il a à nous offrir, sans contraintes.
(découverte du mois de février 2023) |
  ½


|

Le compositeur et violoncelliste Dominique
Beauséjour-Ostiguy s’associe avec le pianiste Jean-Michel Dubé pour
l’album Aux deux hémisphères. Il s’agit du premier album de
Beauséjour-Ostiguy dédié uniquement à ses œuvres originales. Et
comme il a débuté en tant que pianiste, le violoncelliste apprécie
particulièrement composer pour ces deux instruments. Aux deux
hémisphères propose un mélange de ses deux principales
inspirations : la musique postromantique russe et la musique tango
argentine. Il alterne entre introversion et extraversion, passant
d’une musique douce et planante à une musique puissante aux rythmes
éclatants. Il en résulte une musique originale et intense à saveur
cinématographique, dans laquelle le violoncelle et le piano occupent
une place égale. À noter que sa « Sonate pour violoncelle et piano
no.1 en fa mineur » a été composée en 2014 alors que
Beauséjour-Ostiguy n’avait que 19 ans, suivie de près par « Hymne à
la nature » en 2015. Les trois autres pièces sont nées d’une période
créative pendant le confinement lié à la pandémie de Covid-19 : « Do
Mi Si La Do Ré » (lire Domicile adoré), « Voltige » et sa
pièce maîtresse, « Sonate pour violoncelle et piano no.2 en sol
mineur ».
(février 2023) |
Espace 21 / Société
métropolitaine du disque
  ½


|

La célèbre pianiste canadienne de renommée
internationale Janina Fialkowska a de grandes affinités avec
Frédéric Chopin (1810-1849). Elle a en effet enregistré six
albums consacrés à Chopin depuis ses débuts chez ATMA Classique en
2005. Son plus récent disque, Chopin Recital 4, a été
enregistré au Palais Montcalm à Québec. Il contient deux
« Polonaises », deux « Nocturnes », trois « Préludes », la « Ballade
no 1 en sol mineur, op.23 », la « Valse no 19 en la mineur »
(publiée à titre posthume), la « Berceuse en ré bémol majeur,
op.57 », le « Scherzo no 3 en do dièse mineur, op.39 », ainsi que la
« Grande valse brillante en mi bémol majeur, op.18 » (la première et
la plus connue des valses du compositeur). Il s’agit donc d’un très
bon survol de l’œuvre de Chopin, interprété magnifiquement par la
grande pianiste.
(février 2023) |
ATMA Classique
  ½


|

Maxime Goulet –
Symphonie de la tempête de verglas
Le compositeur québécois Maxime Goulet travaille
dans de nombreuses sphères de la création musicale, allant de la
musique symphonique aux jeux vidéo. Ses œuvres de musique classique
sont régulièrement jouées dans le monde entier par des ensembles
prestigieux, dont l'Orchestre symphonique de Montréal. Il a
composé plus de 30 bandes sonores de jeux vidéo, et il est le
créateur de la Symphonie du jeu vidéo de Montréal, en collaboration
avec l'Orchestre Métropolitain, lors des célébrations du 375e
anniversaire de la ville de Montréal. Pour souligner les 25 ans de
la tempête de verglas qui s’est abattue sur le Québec en janvier
1998, Goulet nous arrive avec la « Symphonie de la tempête de
verglas », une symphonie en quatre mouvements : « Tourmente »,
« Chaleur », « Noirceur » et « Lumière ». Elle nous remémore l’une
des pires catastrophes naturelles de l’histoire du Québec et
l’héroïsme qui en est ressorti, en plus de nous conscientiser aux
problèmes environnementaux. L’album inclut aussi « Toute une
journée » et « Histoire de pêche ». Goulet peut compter pour
l’occasion sur l’Orchestre classique de Montréal sous la
direction de Jacques Lacombe, avec Kornel Wolak à la
clarinette.
(février 2023) |
ATMA Classique
   


|
JANVIER :
|

Mount Westmore est un supergroupe de rap
regroupant Snoop Dogg, Ice Cube, E-40 et Too
$hort. Le quatuor nous propose 16 titres totalisant plus d’une
heure d’un rap franchement efficace. Chacun se relance pour nous
imposer son style bien à lui, mais le tout se fait dans la
camaraderie et le plaisir. En plus, le groupe s’entoure de
réalisateurs talentueux : Rick Rock, Ant Banks, Big
Zeke, Soopafly, Kato On the Track, Fredwreck,
Dem Jointz, ProHoeZak, etc. Le quatuor nous a déjà
présenté trois extraits (« Too Big », « Free Game » et
« Activated »), trois pièces solides qui donnent un bon aperçu de
l’ensemble qui nous est offert, sans oublier « Big Subwoofer » sorti
il y a un an. Voici donc un incontournable pour tout amateur de rap,
particulièrement si vous appréciez le son de la côte ouest.
(chronique principale de janvier 2023)
Vidéoclips :
« Big Subwoofer » -
« Too Big » -
« Free Game » |
  ½


|
Babehoven –
Light Moving Time
Babehoven est un duo formé en 2017 à Portland,
Oregon qui est maintenant basé à Hudson, New York. Il est composé de
l’auteure-compositrice et chanteuse Maya Bon, ainsi que de
son collaborateur, le musicien Ryan Albert. Le duo nous
propose une musique simple, voire basique, appuyée surtout sur la
voix de Maya. Il s’agit d’une musique folk alternative minimaliste,
avec des mélodies pop. Après quelques mini-albums, Babehoven a signé
un contrat de disques à New York et il nous présente aujourd'hui son
tout premier album complet avec Light Moving Time. L’album a
été précédé de trois premiers extraits : « I’m On Your Team »,
« Stand It » et « Often ». Leur musique est douce et s’apprivoise
très facilement tout au long des 10 pièces. Ce sont 40 minutes qui
demeurent agréables jusqu’à la fin. Voici donc un très bon premier
essai pour ce duo qui possède incontestablement le sens de la
mélodie. (découverte du mois de janvier 2023)
Vidéoclips :
« I’m On Your Team » -
« Stand It » -
« Often » |
  ½


|
décembre :
|

Cinq ans après
Feed the Machine, qui retournait à la base du son du groupe,
Nickelback poursuit dans la même direction sur Get Rollin’.
Ils laissent de côté encore une fois toute la fioriture qui les
faisait s’éloigner de leur son brut et lourd. Le son de l’album
n’est donc pas tout ce qu’il y a de plus moderne, mais il atteint
son objectif. On le découvre rapidement avec l’énergique premier
extrait « San Quentin », une de leurs compositions les plus
efficaces depuis des années. Cependant, on réalise rapidement que
les musiciens n’ont plus 20 ans lorsque l’on entend la nostalgique
« Those Days » et qu’on a l’impression d’avoir affaire à des
grands-pères sur « Skinny Little Missy ». Les refrains accrocheurs
demeurent au rendez-vous dans des pièces comme « High Time »,
« Tidal Wave » (aux influences des années 1980) et autres ballades
mid-tempo. Les vétérans rockers canadiens ont suffisamment
d’expérience pour savoir quelle musique produire pour satisfaire
leur auditoire, et c’est encore évident sur Get Rollin’.
Malheureusement, Nickelback ne réussit pas à faire évoluer sa
musique dans une direction bien surprenante.
(chronique principale de décembre 2022)
Vidéoclips :
« San Quentin » -
« Those Days » |
 ½


|
Installé à Toronto, Aysanabee est un
multi-instrumentiste, réalisateur et auteur-compositeur Oji-Cri du
Clan des Suceurs de la Première Nation de Sandy Lake, dans le
Nord-Ouest de l’Ontario. Il a commencé à créer de la musique sous le
nom de jeune fille de sa mère pendant la pandémie. Avec Watin
(du nom de son grand-père), il présente son premier album intégrant
un superbe mélange de musique alternative, de rock, de soul et
d’arrangements électroniques. À la fois hypnotique et mélodique, sa
musique peut se comparer à celle de Bon Iver, Matt Corby,
Kings of Leon et Sam Smith. L’album contient 10
chansons, entrecoupées de neuf intermèdes incluant la voix de son
grand-père. En fait, le projet a débuté par des conversations entre
lui et son grand-père, parlant de sujets qu’ils n’avaient jamais
abordés ensemble : sa vie dans la zone de trappage de Sandy Lake,
tomber en amour, sa vie dans un pensionnat indien et tout laisser
derrière. Excellente source d’inspiration pour Aysanabee, il en a
résulté trois simples rapides, d’abord « We Were Here » en juillet,
puis « Nomads » en août et « Ego Death » en octobre. Il a donné près
de 100 concerts en un an, incluant une présence au Festival
international de jazz de Montréal. Watin est un album
personnel qui peut quand même rejoindre un vaste auditoire, un album
très agréable pendant près de 47 minutes.
(découverte du mois de décembre 2022)
Vidéoclip :
« We Were Here » |
  ½


|

Consolations est
le premier enregistrement solo pour le harpiste Antoine
Malette-Chénier. Il a été inspiré par le désir de toucher l’âme et
le cœur de ses auditeurs avec une musique romantique, un récital
intime propice à la communion et au partage d’émotions.
Malette-Chénier propose des œuvres pour harpe, originales ou
transcrites, dont plusieurs sont enregistrées pour la première fois.
Elles peuvent sembler sombres, lumineuses, contemplatives ou
dramatiques, mais elles sont toutes remplies d’espoir. Les 16
pièces, dont plusieurs transcriptions de Schumann et de
Liszt, défilent de belle façon pendant 70 minutes pour une
atmosphère bien agréable. Antoine Malette-Chénier joue un répertoire
s’étendant de la Renaissance au baroque (sur instruments d’époque)
jusqu’à la musique contemporaine. Il est harpe solo de l’Orchestre
symphonique de Trois-Rivières et a joué avec plusieurs ensembles
au Canada, en France et aux États-Unis, dont l’Orchestre
symphonique de Montréal, les Violons du Roy, le Nouvel
Ensemble Moderne et les Voix humaines. Diplômé de
l’Université de Montréal, de l’Université McGill et de la Yale
School of Music, Malette-Chénier détient aussi une maîtrise en
harpes historiques du Conservatoire national supérieur de musique et
danse de Lyon.
(décembre 2022) |
ATMA Classique
   


|

Oscar Peterson –
On a Clear Day: The Oscar peterson Trio - Live in Zurich, 1971
Le légendaire pianiste et compositeur jazz
montréalais est peut-être décédé il y a 15 ans, mais sa musique et
ses performances incomparables demeurent bien présentes dans
l’imaginaire collectif. En 1971, il part dans une tournée mondiale
en trio (avec le bassiste danois Niels-Henning Orsted Pedersen
et le batteur Louis Hayes) et il s’arrête à Zurich en Suisse.
Ce concert inédit est maintenant présenté sur CD, une véritable
pièce de collection puisque ce trio n’a joué ensemble qu’en 1971 et
qu’il s’agit ici de leur seul enregistrement en concert, en plus
d’un album studio intitulé
Great Connection. Même si le trio a collaboré sur une courte
période seulement, ce concert a été enregistré à la fin de leur
tournée. Le groupe y démontre alors qu’il est au sommet de son art
créatif, qu’il a une maîtrise parfaite de son jeu et une excellente
synergie. Dans des pièces comme « The Lamp is Low », « Mack the
Knife » et la chanson-titre, Peterson semble tout simplement en
transe. C’est donc un épisode unique de l’histoire du jazz qui est
immortalisé sur cet album mémorable.
(décembre 2022) |
SRF / Two Lions /
Mack Avenue
   ½


|

Après deux albums en 1986 (Metalized)
et 1988 (Sweet
Dreams), et avoir fait la première partie de Metallica,
le groupe québécois Sword s’est séparé en 1991. Le groupe dirigé par
Rick Hughes (qu’on a aussi vu comme leader de Saints &
Sinners, comme choriste et en tant que participant à La Voix)
a fait un retour en 2011 et joué depuis dans différents festivals.
Sword revient maintenant officiellement avec son troisième album qui
reprend exactement là où le groupe nous a laissés après Sweet
Dreams. Le quatuor formé de Hughes (voix), son frère Dan
(batterie), Mike Plant (guitare) et Mike Larock
(basse) propose à nouveau son mélange de métal et de hard rock, avec
des influences évidentes de Metallica, Iron Maiden, Dio
et Queensrÿche. Plusieurs riffs de guitare s’avèrent vraiment
efficaces, notamment avec les premiers extraits « (I Am) in
Kommand » et « Dirty Pig ». Leur son ne révolutionnera assurément
pas le genre, mais c’est un album agréable qui plaira aux
nostalgiques du métal des années 1980.
(décembre 2022) |
Massacre
  


|

Nelligan
Plus de 30 ans après sa création sur scène par
André Gagnon (musique) et Michel Tremblay (textes),
l’opéra Nelligan renaît sur disque dans sa version intégrale
(sur 2 CD). La distribution de cette nouvelle mouture choisie par
Normand Chouinard (15 acteurs-chanteurs de la production du
Théâtre du Nouveau-Monde) inclut le populaire ténor Marc Hervieux
(Nelligan vieux), le baryton Dominique Côté (Nelligan jeune),
Kathleen Fortin (la mère de Nelligan), Linda Sorgini
et Jean Maheux. La direction musicale est assurée par la
pianiste Esther Gonthier, avec Rosalie Asselin (piano)
et Chloé Dominguez (violoncelle). Nelligan retrace les
grands moments de la vie tragique d’Émile Nelligan, poète
national, né le 24 décembre 1879 et décédé le 18 novembre 1941 (à
l’âge de 61 ans), après avoir passé plus de 40 ans interné à
l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu de Montréal. Ce
magnifique coffret de deux disques comprend le livret de l’opéra
avec le texte complet de Michel Tremblay. La couverture de l’album
présente un portrait de Nelligan par le peintre québécois Mathieu
Laca, créé à partir de sa photo la plus célèbre.
(décembre 2022) |
ATMA Classique
   


|

Albertine en cinq temps – L’opéra
Réalisé d’après la pièce de Michel Tremblay,
l’opéra Albertine en cinq temps a été enregistré à la salle
de concert du Domaine Forget de Charlevoix à la suite de la création
de l’œuvre au Théâtre du Rideau Vert dans une mise en scène de
Nathalie Deschamps en septembre dernier. L’opéra met en scène
une femme de 70 ans qui, dans sa chambre d’un CHSLD, se rappelle ses
souvenirs à différentes étapes de sa vie. Sur une musique composée
et orchestrée par Catherine Major et un libretto (livret) par
le Collectif de la Lune Rouge, l’opéra met en vedette six
grandes voix lyriques québécoises : Chantal Lambert
(Albertine à 70 ans), Monique Pagé (Albertine à 60 ans),
Chantal Dionne (Albertine à 50 ans), Florence Bourget
(Albertine à 40 ans), Catherine St-Arnaud (Albertine à 30
ans) et Marianne Lambert (Madeleine). Voici une façon
différente de redécouvrir l’œuvre de Tremblay.
(décembre 2022) |
ATMA Classique
  


|

Suite Tango
Les virtuoses Denis Plante (bandonéon) et
Stéphane Tétreault (violoncelle) unissent leurs forces pour
nous offrir Suite Tango, un recueil de six suites de danse
pour bandonéon et violoncelle. Ces suites s’inspirent des
« Suites pour violoncelle seul » de
Johann Sebastian Bach, tout en présentant un univers musical
singulier mettant en vedette le tango. Le recueil de mélodies
surprend par sa variété rythmique et sa sensualité. L’ensemble de
près d’une heure s’avère original et bien agréable, un très bel
ajout à votre collection.
(décembre 2022) |
ATMA Classique
   


|

|