Les débuts (1962-1964)
C'est en juillet 1962 que les Rolling Stones trouvent
leur nom à partir d'une chanson de Muddy Waters
intitulée « Rollin' Stone Blues » et qu'ils présentent
leur premier spectacle au Marquee Club de Londres (le 12
juillet). Le groupe est alors composé de Mick Jagger
(voix), Keith Richards (guitare) (deux amis
d'enfance), Brian Jones (guitare), Dick Taylor
(futur Pretty Things) à la basse et Mick Avory
(futur Kinks) à la batterie. Ian Stewart
les accompagne également aux claviers, lui qui allait
demeurer leur gérant de tournée et membre adjoint
jusqu'à aujourd'hui.
Les Rolling Stones performent dans de nombreux clubs et
pubs de la ville et de la banlieue de Londres. Plus tard
en 1962, on demande à Bill Wyman de joindre le
groupe à la basse à la place de Taylor, parce qu'il a
son propre amplificateur. En janvier 1963, c'est au tour
de Charlie Watts de remplacer Avory à la batterie
pour compléter ce qui allait devenir le plus grand
groupe de l'histoire du rock ‘n' roll.
Une semaine de spectacles survoltés au Crawdaddy leur
procure une excellente revue de presse et en avril, un
jeune homme du nom d’Andrew Loog Oldham les voit
performer et leur fait signer un contrat à sa maison de
gérance le lendemain. Alors que les Beatles se
présentaient comme des enfants sages, on crée une image
de mauvais garçons pour les Stones. En mai, le groupe
signe son premier contrat de disques avec Decca Records
et, un mois plus tard, il lance son premier 45 tours
intitulé « Come On », une reprise obscure de Chuck
Berry. Il atteint le #21 des palmarès britanniques.
Leur deuxième simple, « I Wanna Be Your Man », est
offert au groupe par John Lennon et Paul
McCartney et il allait atteindre le #12. Les
spectacles des Rolling Stones commencent déjà à attirer
de nombreuses filles hystériques.
Le groupe commence l'année 1964 en tournée en soutien
aux Ronettes, un groupe produit par Phil
Spector. La pièce « That Girl Belongs To Yesterday »
interprétée par Gene Pitney et composée par
Jagger et Richards entre au top 100 du Billboard
américain. On lance en janvier un mini-album contenant
quatre reprises du rock ‘n’ soul américain, puis en
février, on met sur le marché le troisième 45 tours du
groupe, la reprise de Bo Diddley « Not Fade Away
», sur laquelle Phil Spector joue des maracas. Il allait
atteindre le #3 des palmarès.
Les Rolling Stones deviennent de plus en plus une
machine dominante du R&B. Ils laissent tomber les
costumes de scène, se laissent pousser les cheveux et
commencent à inspirer un grand nombre de personnes. Leur
premier album allait nourrir la controverse par
l'absence d'un titre et d'autres écritures sur la
pochette. L'album, qui allait atteindre le #1, est
surtout composé de reprises de vedettes comme Chuck
Berry et Willie Dixon. Mais, on peut aussi y
trouver la première composition de Jagger et Richards
intitulée « Tell Me », écrite après qu’Oldham les ait
enfermés dans sa cuisine pour les forcer à écrire des
chansons. L'album allait paraître aux États-Unis sous le
titre England's Newest Hitmakers/The Rolling Stones.
En juin, leur reprise des Valentinos, « It's All Over
Now », devient leur premier simple à atteindre le #1 et
à devenir disque d'or. La chanson avait été enregistrée
au légendaire studio Chess de Chicago pendant leur
première visite aux États-Unis un mois plus tôt. Les
Rolling Stones deviennent ensuite les précurseurs du
mouvement « rave » alors qu'ils donnent un spectacle en
compagnie de John Lee Hooker au Alexandra Palace
de Londres, un concert qui se termine à 6 h 30 du matin.
En août, d'autres séances d'enregistrement du studio
Chess voient le jour sur le mini-album Five by Five.
Le 1er octobre marque le début de leur
deuxième tournée américaine par une performance au Ed
Sullivan Show. Même si Sullivan ne souhaitait pas
les revoir ensuite à son émission, ils allaient y
retourner six fois entre 1964 et 1969. Les 28 et 29
octobre, le film-concert The TAMI Show est
enregistré à Santa Monica en Californie et il met en
vedette James Brown, The Beach Boys, Chuck
Berry, The Supremes et les Rolling Stones. Ils
atteignent à nouveau le sommet des palmarès en novembre
avec une reprise de Willie Dixon intitulée « Little Red
Rooster ».
La gloire (1965-1969)
En 1965, le deuxième album des Rolling Stones (intitulé
Rolling Stones Number 2 en Angleterre) atteint le
sommet des palmarès. En février, le premier simple du
groupe signé Jagger/Richards, « The Last Time » atteint
également le #1. Au mois d'août, « (I Can't Get No)
Satisfaction » devient l’un des plus grands hymnes du
groupe, en plus d'être leur premier #1 aux États-Unis.
Richards dit qu'il s'est réveillé au beau milieu de la
nuit dans un motel avec ce riff en tête et qu'il se
devait de l'écrire tout de suite. Toujours en 1965, on
lance le mini-album en concert Got LIVE If You Want
It, et on voit aussi sur les tablettes l'album
Out of Our Heads qui contient plusieurs compositions
de Jagger et Richards. Le 45 tours « Get Off My Cloud »
devient #1 et vient clore une année bien chargée.
En février 1966, on lance le 45 tours « 19th Nervous
Breakdown » suivi de l'album Aftermath sur lequel
ils commencent à expérimenter avec différents
instruments et sur des pièces de 11 minutes. Pour la
première fois, toutes les compositions de l'album sont
de Jagger et Richards. En mai, le 45 tours « Paint It
Black » devient #1 et présente un son différent pour les
Stones avec Brian qui joue du sitar. En septembre, on
lance le simple psychédélique « Have You Seen Your
Mother Baby, Standing In The Shadow? ». Finalement,
octobre voit leur dernière tournée britannique avant 3
ans, avec Ike & Tina Turner en première partie.
L'album Between The Buttons est lancé en 1967,
encore plus psychédélique et expérimental qu’Aftermath.
En février, Mick et Keith sont arrêtés lors d'une
descente de police à la maison de Keith. Ce n'est que le
début d'un long combat avec la justice dont certains se
plaisent à dire qu'il s'agit d'un complot pour anéantir
la puissance des Stones. Malgré le grand nombre de
charges contre Jagger, Richards et Jones, aucun n'allait
être emprisonné pour une longue période, heureusement.
Les Rolling Stones sont invités plus tard à la très
populaire émission britannique Sunday Night at the
London Palladium. Ils y interprètent la déjà
controversée « Let's Spend the Night Together », en plus
de « Ruby Tuesday ». En août, le groupe lance le simple
« We Love You » pour remercier le public pour son appui
dans leur histoire judiciaire. Lennon et McCartney y
font des voix et Mick leur retournera la faveur avec son
amie de coeur Marianne Faithful sur « All You
Need Is Love » pour un spécial télé. En décembre,
l'album expérimental Their Satanic Majesties Request
est lancé et atteindra le top 3 des palmarès, malgré
de longues explorations psychédéliques. Sa pochette en
trois dimensions attire énormément l'attention.
En mai 1968, les Stones font une apparition surprise
lors d'un gala et montrent au monde entier qu'ils sont
définitivement revenus à leurs racines blues en
interprétant « Jumpin' Jack Flash » et « Satisfaction ».
Le 45 tours « Jumpin' Jack Flash » est lancé
officiellement un mois plus tard et atteint le sommet
des palmarès. L'album Beggars Banquet est supposé
voir le jour en août, mais Decca s'objecte à la pochette
avec des graffitis dans les toilettes et sa sortie est
repoussée jusqu'en décembre avec une pochette
entièrement blanche. La cérémonie de lancement de
l'album se termine avec les Stones lançant des tartes à
la crème au visage des exécutifs de Decca. L'album,
quant à lui, montre une nouvelle maturité et un côté
blues très cru. On y retrouve notamment le succès «
Sympathy for the Devil ». Brian Jones, qui commence à
avoir de sérieux problèmes de drogue, ne participe que
très peu aux séances d’enregistrement. Les 11 et 12
décembre, le groupe tourne le film Rock And Roll
Circus avec les invités Eric Clapton, John
Lennon, Jethro Tull et The Who.
Après une rencontre avec les autres membres du groupe,
Brian Jones quitte les Rolling Stones le 8 juin 1969. Il
déclare vouloir former son propre groupe. Quelques jours
plus tard, on annonce l'embauche du guitariste Mick
Taylor (ex-John Mayall & The Bluesbreakers),
juste à temps pour jouer à leur désormais célèbre
concert gratuit à Hyde Park. C'est lui qui joue sur le
45 tours #1 suivant, « Honky Tonk Women/You Can't Always
Get What You Want », deux pièces sur lesquelles
l’Américaine et Québécoise d’adoption Nanette Workman
agit comme choriste. Le 3 juillet, Brian Jones est
retrouvé mort dans sa piscine. La version officielle
parle d'une mort accidentelle.
En décembre, les Stones lancent l'album #1 Let It
Bleed contenant « Gimme Shelter » et « Midnight
Rambler ». Ils partent ensuite pour leur première
tournée américaine depuis 1966.
Les années 1970
En septembre 1970, un album en concert est lancé :
Get Yer Ya-Yas Out. Il s'agit d'un enregistrement de
l'année précédente au Madison Square Garden de New York
et il atteindra le #1 des palmarès. Le but premier de
cet album est de contrer le piratage qui commence à
faire son apparition. La tournée de 1969 amène aussi le
film Gimme Shelter. En 1971, comme leur contrat
avec Decca est terminé, les Stones lancent leur propre
étiquette : Rolling Stones Records. Le premier simple à
en sortir est « Brown Sugar/Bitch », deux pièces qui
continuent de repousser les barrières de la controverse
par leurs textes. Ils font une tournée d'adieu en
Angleterre, alors qu'ils se préparent à s'exiler en
France à l'abri de l'impôt. En avril, l'album Sticky
Fingers est lancé avec une pochette créée par
Andy Warhol. Sur les pièces « Sister Morphine » et
« Wild Horses », on sent une influence country qui vient
de la nouvelle copine de Richards, Gram Parsons
des Flying Burrito Brothers.
En avril 1972, le succès top 5 « Tumbling Dice » est le
premier simple tiré de l'album double à venir Exile
on Main Street, enregistré dans le sous-sol de la
maison de Keith dans le sud de la France. Le groupe part
en tournée aux États-Unis, tournée décrite comme le
débarquement de Normandie par l'organisateur de tournée
Pete Rudge. Les Stones jettent alors les bases de
ce qui allait devenir le standard des méga-spectacles
dans les stades. En août 1973, le simple « Angie » est
lancé, suivi de l'album Goats Head Soup,
enregistré en Jamaïque. La tournée frappe l'Europe en
incluant une spectaculaire présence au stade Wembley de
Londres.
Le succès top 10 de juillet 1974 « It's Only Rock N'
Roll » voit le jour dans le studio de Ron Wood
(de Faces) avec David Bowie comme choriste
et Kenny Jones de Faces à la batterie. Le simple
paraît sur l'album du même titre. En décembre 1974, Mick
Taylor décide de quitter les Rolling Stones pour
entreprendre une carrière solo. Il est remplacé au début
de 1975 par Ron Wood après de nombreuses spéculations.
Wood avait déjà participé à une tournée avec les Stones
dans le passé et Keith avoue qu'il a failli lui demander
de revenir de façon permanente dès le départ de Brian
Jones. Parmi les candidats non retenus, on compte
Jeff Beck, Peter Frampton et Rory
Gallagher. L'album Black and Blue est lancé
en avril 1976 et le simple « Fool to Cry » atteint le
top 10.
En février 1977, Keith Richards et Anita Pallenberg
se font prendre pour possession de drogue à Toronto, où
les Stones enregistrent dans des clubs en prévision d'un
album en concert. Love You Live, un album double,
est lancé en octobre et contient en partie des pièces
enregistrées à Toronto au El Mocambo. En 1978,
l'influence de la musique dance se fait sentir sur «
Miss You », un des premiers 12 pouces. Il atteint le #1
aux USA et l'album Some Girls suit, un disque qui
devait originalement s'intituler Some More Fast
Numbers . Il s'agit de leur album le plus dur,
certainement influencé par le mouvement punk. Une
tournée américaine se déploie à nouveau, mais la scène
est un peu plus dépouillée, pour faire place à l'énergie
brute.
Des concerts de grande envergure (1980-1995)
En juin 1980, un nouveau simple et un nouvel album du
même titre font leur apparition : Emotional Rescue.
La chanson aux accents reggae atteint le top 10. En août
1981, le top 10 « Start Me Up » procure un nouveau
succès au groupe avec l'album Tattoo You qui
atteindra le #1 et y demeurera pendant neuf semaines.
L'album inclut aussi « Waiting on a Friend ». La tournée
qui suit demandera un équipement colossal avec des
plateformes hydrauliques et des peintures plus grandes
que nature. En 1982, leur tournée se déplace en Europe
incluant plusieurs soirs au stade Wembley de Londres. En
juin, on lance Still Life, un enregistrement en
concert de la portion américaine de la tournée.
En 1983, une entente de 28 millions de dollars est
signée avec CBS pour quatre albums studio. En octobre,
le simple « Undercover of the Night » et son vidéoclip
sèment la controverse, mais il atteint tout de même le
top 10, comme l'album Undercover d'ailleurs. En
février 1985, les Stones travaillent à leur prochain
album, Dirty Works, au studio Pathe-Marconi. Le
premier extrait, « Harlem Shuffle », une reprise de 1964
de Bob & Earl est lancé en mars 1986 et atteint
le top 20. L'album suit et est dédié à Ian Stewart.
Aucune tournée ne suit la parution de cet album.
Au début de 1989, les Rolling Stones sont élus au temple
de la renommée du rock ‘n' roll. Jagger, Richards, Wood
et Taylor sont présents à la cérémonie. L'absence de
Wyman fait courir la rumeur que Taylor le remplacera et
que Wood passera à la basse. En juillet, une conférence
de presse annonce la prochaine tournée et le prochain
album du groupe intitulés Steel Wheels. L'album,
écrit à la Barbade lors d'une retraite de 10 jours de
Jagger et Richards, est lancé en août. Il contient
notamment le succès « Mixed Emotions ». Pour la tournée,
leur première en huit ans, la scène est la plus
impressionnante à ce jour. Ils termineront la tournée
américaine de 70 spectacles en décembre avant de partir
pour le Japon où ils performeront pour la première fois.
Ils donneront 10 concerts à guichet fermé à Tokyo devant
50 000 personnes par soir. Pour l'Europe, Steel
Wheels deviendra Urban Jungle, puisque les
stades ne sont pas suffisamment imposants pour supporter
l'équipement original. Ils vont au stade Wembley en
juillet 1990, avant d'y retourner en août à la fin de la
tournée avec la résurrection du spectacle original de
Steel Wheels. Au total en 1990, ils auront donné 115
spectacles devant 6 millions de personnes.
En novembre 1991, les Rolling Stones signent un nouveau
contrat avec Virgin Records. En 1992, le groupe préfère
prendre un peu de repos et certains de ses membres en
profitent pour travailler des projets en solo. Bill
Wyman prend alors la décision de quitter définitivement
le groupe, même si Keith affirme avoir tout fait pour le
retenir. En 1994, suite à une préproduction à la
Barbade, les Stones se rendent à Dublin en Irlande pour
enregistrer un nouvel album. Don Was est retenu
comme coréalisateur avec les Glimmer Twins. Le
bassiste Darryl Jones et le claviériste Chuck
Leavell sont appelés en renfort pour compléter le
groupe. L'album Voodoo Lounge impressionne à sa
sortie et la tournée débute en août à Washington, D.C.
Après les États-Unis, ils jouent au Canada, au Mexique,
au Japon, en Amérique du Sud (pour la première fois) et
en Extrême-Orient. En plus de jouer dans un grand nombre
de stades à guichet fermé, ils trouvent le temps de
recevoir le prix MTV Lifetime Achievement et un prix
Billboard pour l'excellence artistique. Ils passent
également à l'histoire le 10 novembre 1994 en devenant
le premier groupe rock ‘n' roll à diffuser un spectacle
en direct sur Internet. À la fin de l'année, l'album
Voodoo Lounge dépasse la marque des 4 millions de
copies vendues et la tournée nord-américaine est
inscrite au livre des records comme étant la plus
populaire de l'histoire.
Au début de 1995, le groupe termine la tournée mondiale.
À Montpellier, les gars sont rejoints sur scène par
Bob Dylan pour interpréter son succès « Like a
Rolling Stone ». Les Stones l'enregistreront et le
lanceront comme simple un peu plus tard. Toujours sur la
route, ils trouvent quand même le temps de s'arrêter
pour enregistrer des versions acoustiques de leurs
classiques. Ces enregistrements sont regroupés sur
l'album acoustique Stripped. Leur tournée se
termine enfin à Rotterdam le 30 août avec la promesse
que ce n'est pas la dernière tournée. Le groupe lance
son deuxième site internet officiel et un premier
CD-ROM, Voodoo Lounge.
En 1996, même si les Stones ne sont pas actifs, on les
retrouve partout. Leur musique peut être entendue dans
les films Casino, Basquiat et The Fan.
En 1997, ils travaillent sur un nouvel album à Los
Angeles avec Don Was comme producteur exécutif et
Kenneth « Babyface » Edmonds comme réalisateur. Les
Dust Brothers assurent le mixage avec Danny
Saber. Bridges to Babylon est lancé à
l'automne. Un nouvel album en concert (No Security)
voit le jour en novembre 1998 pour immortaliser la
dernière tournée.
Les Rolling Stones au 21e siècle
En 2002, le groupe se lance dans une nouvelle tournée
pour commémorer son 40e anniversaire. Trois
spectacles différents sont montés pour cette tournée qui
allait se terminer en 2003. On met sur le marché en 2002
leur compilation ultime, Forty Licks, un album
double contenant les 36 plus grands succès du groupe et
quatre nouvelles pièces, dont le succès « Don't Stop ».
Il s'agit d'un objet de collection indispensable à tout
fan des Rolling Stones. Live Licks paraîtra en
2004, avant qu’ils lancent un an plus tard un nouvel
album, A Bigger Bang.
Le groupe célèbre son 50e anniversaire en
2012 avec un livre, un documentaire (Crossfire
Hurricane) et une nouvelle compilation (GRRR!).
Les Stones poursuivent leurs tournées régulières, dont
le point culminant est un concert à La Havane à Cuba en
mars 2016. Le 2 décembre de la même année, les vieux
routiers mettent sur le marché Blue & Lonesome,
un album de reprises de blues de Chicago. Il s’agit de
leur premier album studio en 12 ans.
Leur tournée de stades en 2019 est interrompue lorsque
Mick Jagger a besoin en urgence d’une chirurgie
cardiaque. Il récupérera rapidement.
Le 5 août 2021, les Rolling Stones annoncent que Charlie
Watts ne pourra pas participer à la tournée américaine,
déjà retardée à cause de la pandémie de COVID-19, à
cause d’ennuis de santé. C’est Steve Jordan, qui
a travaillé souvent avec Richards par le passé, qui
prend sa place derrière la batterie. Moins de trois
semaines plus tard (le 24 août), Watts décède
paisiblement dans un hôpital londonien à l’âge de 80
ans.
En 2022, les Rolling Stones fêtent leur 60e
anniversaire d'existence et demeurent toujours actifs.