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Vous pouvez vous procurer mon livre en format papier ou numérique, en français (nouvelle édition plus détaillée et révisée) ou en anglais :

  Savings and Investment Guide

 

 

INTRODUCTION :

 

On nous l'a dit depuis l'enfance : c'est important d'épargner. Mais comment épargner et combien épargner? Ce sont des questions fondamentales qu'il est important de se poser le plus tôt possible dans sa vie, pour permettre de maximiser ses gains tout au long de sa carrière. Il faut donc investir judicieusement le plus tôt possible et continuer d'investir sur une base régulière, en ayant des objectifs en tête. Que ce soit pour des projets à court ou moyen terme (l'achat d'une voiture, un voyage, etc.) ou pour un projet de retraite, anticipée ou non, les montants épargnés, les véhicules, les types et les outils de placement utilisés ont une importance capitale dans l'atteinte des objectifs.

 

Évidemment, il est d'abord essentiel de connaître vos revenus mensuels et de contrôler vos dépenses, d'où l'importance de se faire un budget, mis à jour et suivi régulièrement. Différents fichiers Excel déjà préparés (avec les différents postes de dépenses possibles) et faciles à utiliser sont disponibles en ligne. L'endettement est également à éviter autant que possible puisque les taux d'intérêt souvent élevés, des cartes de crédit par exemple, viendront anéantir bien des efforts d'épargne et d'investissement. Une utilisation judicieuse des cartes de crédit, comme moyen de paiement seulement, permettra d'éviter des frais importants.

 

Les statistiques confirment que les investisseurs demandant les services d'un conseiller financier obtiennent sur le long terme un meilleur rendement. Mais il est aussi possible d'investir de façon autonome grâce à tous les outils qui nous sont offerts aujourd'hui (et d'ainsi éviter les frais à verser à un conseiller financier). Cependant, un élément primordial demeure : il s'agit de bien s'informer. Livres, balados, tutoriels, etc. vous permettront d'en apprendre un peu plus sur le monde de la finance personnelle et de l'investissement.

 

Les trucs et suggestions ci-dessous ne doivent aucunement être considérés comme des conseils financiers, mais plutôt comme des indices, des pistes à analyser pour vos besoins en investissement avec votre conseiller financier ou de façon autonome. Ils viennent soit de mes différentes lectures ou de mon expérience personnelle et peuvent ne pas s'appliquer à votre cas. Et ils sont pour le Québec et le Canada.

 

Nous ferons d'abord un survol des trucs pour épargner et se créer un fonds d'urgence. Ensuite, nous comparerons les différents véhicules de placement (REER, CELI, REEE, etc.). Puis, nous explorerons les principaux types de placements (actions boursières, fonds négociés en bourse, fonds communs de placement, obligations boursières, etc.), ainsi que les meilleurs outils de placement pour une rentabilité optimale (un survol des meilleurs robots-conseillers, Épargne Placements Québec, etc.). Finalement, on découvrira une liste de livres de référence et de balados (podcasts) pour en apprendre toujours un peu plus sur les finances personnelles et les investissements. Bonne lecture!

 

Richard Dion

Janvier 2022

Mise à jour : juillet 2024

 

Receipt Hog: Snap Receipts, Earn Money!

 

ÉPARGNE :

 

D'abord qu'est-ce que l'épargne? L'épargne correspond à la partie du revenu net qui n'est pas consommée. C'est une action volontaire en vue de réaliser des projets futurs. Comme on nous l'enseigne depuis l'enfance, c'est important de mettre de l'argent de côté et de le faire fructifier. La meilleure façon d'épargner est de rendre l'épargne systématique, par un virement automatique hebdomadaire ou mensuel à un compte d'épargne ou de placement, en fonction de vos capacités financières. Même un petit montant mis de côté régulièrement permettra de cumuler une bonne somme avec le temps, surtout grâce aux effets magiques des intérêts composés.

 

Les experts suggèrent qu'un minimum de 10 % de vos revenus nets soit économisé en tout temps. Cependant, si vous avez des objectifs ambitieux, soit pour une retraite anticipée ou pour une retraite un peu plus confortable, il faudrait être en mesure d'économiser sur une base régulière entre 20 et 30 % de vos revenus nets. Puis, il faut débuter le plus tôt possible, dès que vous avez des revenus, puisque le temps jouera en votre faveur.

 

La première façon d'épargner est de limiter ses dépenses. On peut limiter ses dépenses de plusieurs façons, soit en dépensant de façon intelligente, en achetant à rabais aussi souvent que possible et en profitant de programmes de remise en argent. D'abord, dépenser intelligemment veut simplement dire de se poser la question si on en a vraiment besoin avant d'acheter (voir le livre de Pierre-Yves McSween, En as-tu vraiment besoin?).

 

Vous pouvez également participer à des programmes comme FoodHero qui visent à réduire le gaspillage alimentaire, en plus de vous faire économiser (téléchargez l'application mobile à https://foodhero.app.link et utilisez mon code d'invitation pour recevoir des crédits : richardd21). Ensuite, c'est d'acheter à rabais aussi souvent que possible, surtout pour la consommation courante (épicerie, pharmacie, etc.). Et lorsque des produits souvent consommés se vendent à rabais, en acheter une plus grande quantité s'avèrera une décision intelligente, surtout si le produit est rarement à prix spécial.

Une autre bonne façon d'épargner est de ne pas hésiter à profiter des programmes de remise des grands magasins où vous allez sur une base régulière. Par exemple, le programme Moi permet de cumuler des points à chaque achat, transformables en argent, chez Métro, Jean Coutu, Super C, Brunet et Première Moisson. Si ces endroits font partie de votre routine pour l'épicerie, etc., la remise pourrait être très intéressante. Dans le même ordre d’idée, il y a les programmes PC Optimum (Loblaws, Provigo, Maxi, Esso, et Pharmaprix) et Scène + (Iga, Cinéplex, Sobeys, Best Buy, Harveys, Home Hardware, etc.), ainsi que plusieurs autres selon les magasins que vous fréquentez.

 

moi : le nouveau programme de récompenses de METRO lancé le 25 mai 2023 |  Milesopedia  See the source image  Scene+ Reward Program | Milesopedia

 

On retrouve également des programmes comme Air Miles acceptés dans différents types de commerces qui peuvent vous permettre d'accumuler des points rapidement. Oubliez le rêve du voyage, mais avec aussi peu que 95 milles Air Miles, vous obtenez 10 $ de remise chez Shell, Dollarama, etc. Évidemment, les commerces participants doivent déjà faire partie de votre routine, parce que si vous faites des détours en voiture pour obtenir plus de milles Air Miles, vous verrez vos économies anéanties par l'essence consommée.

Un autre programme vous permet d'obtenir des Bitcoins (sats) pour vos achats en ligne et certains achats locaux, Coinmiles. Téléchargez l'application avec mon lien et nous recevrons tous les deux une récompense de 10 000 sats après votre premier achat éligible dans un délai de 120 jours.

La plupart des grandes banques offrent des cartes de crédit avec remise en argent (ou milles Air Miles). Si elles sont utilisées intelligemment et que le solde est payé en entier à chaque mois avant l'échéance, ces cartes vous permettront d'obtenir des remises en argent qui pourraient devenir intéressantes, tout en améliorant votre cote de crédit. Il y a aussi des cartes de crédit prépayées qui offrent des remises, notamment KOHO qui propose des remises de 0,5 à 1,5 % selon le programme choisi, en plus de bonis selon les marchands, vos références et diverses promotions, pour un total pouvant atteindre 12,5 % de remise. Inscrivez-vous avec ce lien pour qu'on obtienne 20 $ chacun une fois que vous aurez fait votre premier achat : https://web.koho.ca/referral/IACQLBM2 (ou utilisez le code de référencement IACQLBM2 lors de votre inscription).

 

Finalement, si vous craignez d'avoir trop de cartes à transporter avec les différents programmes offerts, vous trouverez plusieurs applications permettant de regrouper la plupart de vos cartes et programmes sur votre téléphone cellulaire. Vous pouvez même payer sans contact avec votre téléphone intelligent, grâce à Google Pay, Apple Pay et Samsung Pay par exemple.

 

Fonds d'urgence

 

En plus de l'épargne, il est aussi important de se bâtir un fonds d'urgence pour palier à différents imprévus (bris de voiture, électroménager à remplacer, perte d'un téléphone cellulaire, etc.) ou pour combler vos dépenses courantes en cas de perte d'emploi temporaire. Le fonds d'urgence suggéré est de 3 à 6 mois de dépenses courantes. Par exemple, si vos dépenses totalisent environ 3 000 $ par mois, il vous faudrait un fonds d'urgence entre 9 000 $ et 18 000 $. Par ailleurs le fonds d'urgence doit être dans un compte accessible rapidement sans pénalités, donc éviter le REER ou un placement à échéance fixe.

 

Comme point de départ d'un fonds d'urgence, on peut considérer le compte bancaire courant. Même si un tel compte donne un taux d'intérêt près de 0 %, la plupart des comptes proposent d'éviter les frais de transaction si un montant minimum est conservé au compte. Par exemple, un compte opérations chez Desjardins avec des frais mensuels de 10,95 $ pour 30 transactions permet d'éviter les frais si un montant de 3 000 $ est conservé au compte. Plusieurs diront que ces 3 000 $ sont de l'argent qui dort, qui ne rapporte rien. Cependant, 10,95 $ économisé chaque mois (131,40 $ par année) sur une somme de 3 000 $ équivaut à un taux de rendement annuel de 4,4 %, ce qui est largement supérieur à tout compte bancaire, et même à la plupart des certificats de placement garantis (CPG). En plus, cet argent demeure disponible et accessible en tout temps, idéal pour répondre à une urgence (c'est comme si vous vous faisiez un prêt à vous-mêmes au frais de 10,95 $ par mois, jusqu'à ce que vous remettiez la somme minimale de 3 000 $). Bien sûr, si vous bénéficiez d'un compte bancaire sans frais, il est impossible de profiter de cet avantage et il est donc inutile d'y laisser dormir des sommes importantes.

 

Une autre façon d'augmenter son fonds d'urgence est de placer une certaine somme, disons 2 000 $, dans un compte CELI à votre institution bancaire. Selon l'institution, le taux d'intérêt peut varier de 0,1 à 0,3 % environ, ce qui est bien peu, mais cet argent demeure très accessible et facile à transférer à votre compte courant. Il y a aussi Épargne Placements Québec qui propose un compte CELI (Épargne Flexi-Plus) dont le taux s'approche du taux d'intérêt de la Banque du Canada (3,85 % en juillet 2024), ainsi que des obligations d'épargne émises 2 fois par année et rachetables en tout temps au taux variable en fonction de celui de la Banque du Canada. Ces produits d'Épargne Placements Québec demeurent disponibles et transférables à votre compte bancaire en 24 heures approximativement.

 

Ces premiers 5 000 $, même s'ils ne profiteront pas d'un taux de rendement très élevé, constituent un bon point de départ pour un fonds d'urgence, avec des fonds accessibles rapidement en cas de besoin. Le reste du fonds d'urgence devrait plutôt être placé à un meilleur taux de rendement (voir les différents types de placements et outils possibles ci-dessous). Cependant, il faudrait toujours privilégier un compte CELI pour le fonds d'urgence plutôt que le REER, puisque les fonds d'un CELI peuvent être retirés en tout temps sans pénalités (non imposables) et que les sommes retirées s'ajoutent à la limite de cotisation de l'année suivante. Vous obtiendrez plus de détails sur les différents véhicules de placement à la prochaine section.

 

KOHO Mastercard : Une carte de crédit prépayée avec remise en argent

 

VÉHICULES DE PLACEMENT :

 

Plusieurs véhicules de placement peuvent être utilisés et ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients. Chacun de ces véhicules peut contenir différents types de placements, décrits à la prochaine section. On peut posséder plusieurs comptes pour un même véhicule de placement, mais il faut s'assurer de ne pas dépasser les limites de cotisation annuelles, sous peine de pénalités.

 

Selon moi, il faut privilégier les véhicules qui bénéficient d'une subvention gouvernementale, comme le REEE et les REER+ des Fonds de travailleurs. Ces véhicules nous donnent un montant additionnel gratuit qui permet d'augmenter facilement son capital investi. Ne jamais refuser de l'argent gratuit qu'il est possible de faire fructifier ensuite!

REER

Un REER (Régime enregistré d’épargne retraite) est un véhicule de placement qui permet de mettre de l’argent à l’abri de l’impôt en réduisant votre revenu imposable. Par exemple : si vous gagnez 50 000 $ et placez 5 000 $ dans un compte REER, vous serez imposé sur un revenu de 45 000 $. Il existe une multitude de placements que vous pouvez choisir pour votre REER qui génèreront plus ou moins de rendement, dépendant du risque. Le rendement généré n’est pas imposable tant que l’argent demeure dans un compte REER. Vous pouvez cotiser à votre REER jusqu'au 31 décembre de l'année où vous atteignez 71 ans.

 

Limite de cotisation : De façon générale, la cotisation maximale à votre REER est le plus petit de ces deux montants : soit le plafond de cotisation fixé pour l'année en cours (31 560 $ pour 2024), soit 18 % du revenu que vous avez gagné l’année précédente. Néanmoins, plusieurs facteurs peuvent faire varier ce plafond. Les cotisations non utilisées lors des années précédentes sont cumulatives. Voir votre dossier de l'Agence de revenu du Canada (ARC) pour vos cotisations disponibles pour l'année en cours. La limite de cotisation pour une année s'étend aux deux premiers mois de l'année suivante.

 

Avantages : Économie d'impôt lors de la contribution, ce qui peut permettre de réinvestir son retour d'impôt additionnel et d'ainsi augmenter son capital investi. Possibilité d'en retirer une partie sans pénalité pour l'achat d'une première maison (Régime d'accession à la propriété ou RAP) ou un retour aux études (Régime d'encouragement à l'éducation permanente ou REEP).

 

Inconvénients : À part dans le cas d'un RAP ou d'un REEP, le REER est imposable dès que des sommes y sont retirées. Il est donc préférable d'attendre à la retraite pour les décaisser, soit au moment où les revenus devraient être moins élevés. Les sommes d'un REER sont donc moins disponibles que pour d'autres véhicules de placement comme le CELI.

 

Suggestion : Les actions et FNB à dividendes de sociétés américaines devraient être investis dans un compte REER plutôt qu'un CELI ou un REEE, puisque le REER est reconnu par les autorités fiscales américaines et n'est pas assujetti à une retenue fiscale.

celi

Le CELI (Compte d’épargne libre d’impôt) peut aussi être composé de plusieurs types de placements. Il est donc faux de croire que le rendement sera toujours faible. Ce rendement est tributaire du placement choisi. Cet argent n’est pas déductible d’impôt comme le REER, et ne sera donc pas déduit de votre revenu imposable. Cependant, le rendement généré ne sera pas imposé et, lorsque vous déciderez de retirer l’argent, il ne sera pas imposé non plus.

 

Limite de cotisation : En 2024, le plafond de cotisation au CELI est de 7 000 $ auquel s'ajoutent vos retraits effectués en 2023 et vos droits de cotisation inutilisés des années précédentes. Si vous aviez 18 ans ou plus en 2009, que vous êtes un résident canadien et que vous n'avez jamais cotisé à un CELI, le total de vos droits de cotisation est de 95 000 $ en 2024.

 

Avantages : Argent disponible en tout temps sans pénalités et non imposable, donc idéal pour un fonds d'urgence (sauf dans un CPG ou tout autre placement à terme). Tous les revenus de placement obtenus à l'intérieur du CELI sont libres d'impôt, donc le CELI est un excellent véhicule pour les placements à haut rendement.

 

Inconvénients : Les pertes en capital à l'intérieur d'un CELI ne sont pas déductibles d'impôt, donc on devrait éviter les placements très risqués ou spéculatifs. Malgré son accessibilité, il est interdit de faire du day trading (courtage à la journée) à l'intérieur d'un CELI, donc le Gouvernement pourrait enquêter sur votre cas si ça devient pour vous une source de revenu importante (les critères exacts demeurent toutefois un peu flous, tant en nombre de transactions qu'en montants transigés). Les actions et FNB à dividendes de sociétés américaines sont assujettis à une retenue fiscale de 15 % à l'intérieur d'un CELI, puisque le CELI canadien n'est pas reconnu par les autorités fiscales américaines.

REEE

Le REEE (Régime enregistré d’épargnes études) vise à amasser de l’argent pour assurer l’éducation postsecondaire des enfants. L’avantage réside dans le fait que le gouvernement fédéral bonifie de 20 % la somme que vous investissez et de 10 % pour le provincial, pour un total de 30 % qui s’ajoute à la somme investie. Autrement dit, si vous versez 1 000 $, Québec et Ottawa bonifieront cette somme de 300 $ pour un total investi de 1 300 $. La subvention de 30 % est versée jusqu’à concurrence d’une contribution de 2 500 $ par année, par enfant, donc 750 $ par année de subvention. On peut y cotiser jusqu’à ce que le bénéficiaire atteigne l’âge de 17 ans. Il est aussi possible de récupérer des subventions antérieures non reçues lorsque la contribution est augmentée jusqu’à 5 000 $ par enfant.

 

Avantages : Un maximum de 750 $ offerts par les gouvernements pour une contribution de 2 500 $ par année, pour un total investi de 3 250 $ par année. Épargne à l'abri de l'impôt et différents types de placements possibles. Pendant ses études postsecondaires, votre enfant reçoit graduellement les paiements d'aide aux études (PAE) pour l'aider à subvenir à ses besoins. Le capital investi appartient toujours au souscripteur, qui peut le remettre à l'enfant ou le reprendre. Cet argent peut être retiré sans impôt, mais plus il est retiré tard, plus il rapporte.

 

Inconvénients : Les subventions gouvernementales et revenus générés sur les placements sont imposables pour votre enfant, mais souvent à un taux presque nul compte tenu de ses revenus modestes.

 

Suggestion : Puisqu'un maximum de 750 $ est offert par les gouvernements, il est intéressant d'en profiter pour augmenter la somme investie chaque année. Ne jamais refuser de l’argent gratuit!

celiAPP

Disponible depuis avril 2023, le CELIAPP est un nouveau véhicule de placement dont l'objectif principal est d'accumuler des fonds pour l'achat d'une première habitation. Il s'agit d'un compte d’épargne libre d’impôt permettant aux acheteurs d'une première propriété d'épargner 40 000 $ de manière non imposable. Il combine les avantages du REER et du CELI puisque les versements, d'un maximum de 8 000 $ par année, sont déductibles d'impôt comme le REER, et les profits générés avec les placements ne seront pas imposables lors du retrait, comme dans un CELI. Et contrairement au RAP (régime d'accession à la propriété) qui permet de retirer jusqu'à 35 000 $ de son REER, il n'est pas nécessaire de rembourser les fonds retirés. Le CELIAPP doit être utilisé pour l'achat d'une première propriété dans les 15 ans suivant son ouverture, mais il peut aussi être transféré en REER (ou en FERR) sans affecter la limite de cotisation. Il devient donc un placement intéressant même si vous ne désirez pas acheter une première maison, surtout si votre limite REER est atteinte. Si les fonds sont retirés sans acheter une première propriété, ils deviennent alors imposables. À noter qu'il est aussi possible de combiner le CELIAPP et le RAP pour l'achat d'une première propriété.

 

Avantages : Un maximum de 8 000 $ par année peut être cotisé au CELIAPP et il est déductible d'impôt, comme un REER. Les fonds retirés pour l'achat d'une première maison sont non imposables, et ils peuvent aussi être transférés à un REER. Il est possible de combiner le CELIAPP et le RAP pour l'achat d'une première habitation.

 

Inconvénients : Limite de 15 ans pour l'achat d'une première propriété. Les fonds retirés qui ne sont pas utilisés pour l'achat d'une première maison sont imposables.

 

Suggestion : Considérant que le CELIAPP combine les avantages du REER et du CELI, il serait préférable de commencer par cotiser les 8 000 $ par année au CELIAPP avant de cotiser au REER ou au CELI, même si vous ne prévoyez pas l'achat d'une première maison (à condition d'être éligible), puisque vous pourrez transférer les sommes dans un REER plus tard sans affecter vos cotisations REER.

Fonds de travailleurs

Il existe différents fonds d’investissement dits « de travailleurs » : Le Fonds de solidarité de la FTQ et le Fondaction, celui de la CSN, en sont les exemples les plus connus au Québec. Investir dans ces fonds (REER+) permet des économies d’impôts additionnelles de 30 % (grâce à des subventions de 15 % du gouvernement fédéral et de 15 % du gouvernement provincial), pour une cotisation maximale de 5 000 $ par année (donc 1 500 $ d'économie d'impôt additionnelle). Cependant, il vous est impossible de retirer votre argent avant votre retraite, sauf pour deux raisons : un retour aux études (REEP) ou l’achat d’une première propriété (RAP). Dans les deux cas, l’argent doit être remboursé selon un calendrier maximal.

 

Rendement : Historiquement, environ 7,5 % par année pour le Fonds FTQ (plus de 20 % en 2020-2021) et environ 5 % par année pour Fondaction (plus de 22 % en 2020-2021), variable en fonction du marché boursier, pour le plan d'investissement le plus ambitieux (possibilité d'investir en fonction de sa tolérance au risque). À noter qu'une grande portion des investissements se fait dans des entreprises québécoises.

 

Avantages : Un maximum de 1 500 $ offerts par les gouvernements pour une contribution maximale de 5 000 $ par année. Contribution par prélèvements automatiques mensuels ou forfaitaires. Le Fonds FTQ offre aussi un compte CELI flexible à un taux de rendement comparable et en fonction de sa tolérance au risque.

 

Inconvénients : Impossible de retirer l'argent avant sa retraite, sauf pour un retour aux études ou l'achat d'une première propriété. Plafond annuel total d'investissement qui peut être atteint rapidement dans l'année, ce qui nécessite d'investir dès que possible ou d'établir des prélèvements automatiques.

 

Suggestion : Puisqu'un maximum de 1 500 $ est offert par les gouvernements, il est intéressant d'en profiter et d'utiliser cette somme pour un investissement dans un autre placement à meilleur taux de rendement. Encore une fois, ne jamais refuser de l’argent gratuit!

FERR

Lorsque vous décidez de prendre votre retraite, votre REER, véhicule par lequel vous avez accumulé de l’argent, doit être converti en FERR (Fonds enregistré de revenu de retraite), qui est le véhicule qui vous permettra de retirer cet argent. Le FERR vous permet de retirer un revenu de retraite, de choisir la fréquence de vos versements et le montant que vous désirez sous réserve du retrait minimum exigé par les lois fiscales. Le retrait minimal FERR est établi en fonction de votre âge ou de l'âge de votre conjoint et d'un pourcentage de la valeur du FERR.

 

Avantages : Vos revenus de placements continuent à augmenter à l'abri de l'impôt jusqu'à leur retrait. Souplesse dans les options de placement et de retrait.

 

Inconvénients : Un retrait minimum est exigé par les lois fiscales. Les sommes reçues d'un FERR s'ajoutent à vos revenus imposables. L'excédent du retrait minimum est assujetti à des retenues à la source.

CRI

Comme le REER, le CRI (Compte de retraite immobilisé) est un véhicule qui accumule des sommes à l’abri de l’impôt. Les sommes pouvant être transférées dans ce compte proviennent du régime de retraite qu’un participant détenait auprès d’un ex-employeur.

 

Avantages : Capital investi à l'abri de l'impôt.

 

Inconvénients : Aucune cotisation supplémentaire autorisée. Aucun retrait permis avant la retraite, sauf dans certaines circonstances exceptionnelles.

FRV

Le FRV (Fonds de revenu viager) est au CRI ce que le FERR est au REER. C’est donc le véhicule qui accueille les sommes contenues dans un CRI afin de débuter le versement de revenu.

 

Avantages : Permet de recevoir des revenus de retraite chaque année. Retraits périodiques au besoin à l'intérieur des limites minimale et maximale fixées par les lois. Retraits forfaitaires autorisés (sous réserve du maximum annuel).

 

Inconvénients : Limites de retrait minimale et maximale fixées par les lois.

autres

RAP (Régime d'accession à la propriété) : Utilisez votre REER pour acheter votre première maison (60 000 $ maximum, remboursable ensuite).

REEI (Régime enregistré d'épargne invalidité) : Bâtissez un avenir pour une personne handicapée.

REEP (Régime d'encouragement à l'éducation permanente) : Votre REER finance vos études. 10 000 $ par année pour un maximum de 2 ans, qu'il faudra ensuite rembourser au rythme de 10 % par année sur 10 ans.

RRI (Régime de retraite individuel) : Cotisations supérieures au maximum autorisé dans le REER. Régime de retraite à prestations déterminées conçu pour une seule personne. Pour les propriétaires d'entreprise et les hauts salariés.

 

Types DE PLACEMENTs :

 

Plusieurs types de placements existent, tous offrant un niveau de risque et un taux de rendement variables. Il est donc primordial de bien connaître sa tolérance au risque avant de décider vers quels types de placements se diriger en priorité. En général, il est recommandé de prendre plus de risques lorsqu'on est jeune et de diminuer ce niveau de risque lorsque la retraite approche. Par exemple, dans la vingtaine, on peut aisément aller vers un portefeuille 100 % actions et même faire un peu de spéculation, si ça cadre avec notre tolérance au risque, puisqu'en cas de pertes en capital il reste encore des décennies pour que notre portefeuille revienne à un niveau de rentabilité suffisant pour une belle retraite. Un portefeuille 90 % actions et 10 % revenu fixe, ou 80-20 sera souvent très approprié à ceux qui ont une bonne tolérance au risque et encore de nombreuses années avant leur retraite. Puis, lorsque la retraite approche, on peut réajuster notre portefeuille à 60-40, puis à 40 % actions et 60 % revenu fixe dans les dernières années avant la retraite. Ainsi, une chute brusque des marchés boursiers dans les mois précédant la retraite aura moins d'impact et n'affectera pas aussi négativement les plans de retraite.

Actions

Les actions sont des titres qui représentent une part de propriété dans une société cotée en bourse. L’achat d’actions fait de vous un actionnaire et vous donne une propriété proportionnelle dans la société par actions. Les actionnaires peuvent tirer parti de la vente d’actions dont la valeur s’est appréciée (gains en capital) et de la perception de dividendes périodiques. Les dividendes sont versés lorsque la société dispose de liquidités qui ne sont pas réinvesties dans ses activités. Certaines actions offrent des versements plus élevés que d’autres.

 

Il est suggéré de conserver ses actions lorsqu'elles sont en baisse, et même d'en racheter pour augmenter sa position et baisser son prix moyen. Les meilleures actions devraient toujours être conservées sur le long terme puisqu'elles prennent historiquement de la valeur avec le temps. Par exemple, l’indice S&P 500 aux États-Unis a un rendement annuel moyen de 10,5 % depuis 65 ans. Quant au TSX au Canada, il obtient un rendement annuel moyen de 9,3 % entre 1960 et 2020. Évidemment, il y a des années record comme 2021 à plus de 20 % et des années creuses (ex. 2008 et 2022), mais on compte beaucoup plus d’années positives que d'années négatives au cours de l’histoire.

 

Si on désire vendre nos actions, on devrait toujours se fixer un prix de vente à un bon taux de rendement. Il ne faut pas oublier qu'on ne fait ni gain ni perte tant et aussi longtemps qu'on possède l'action, peu importe l'évolution du marché boursier. La règle #1 du légendaire Warren Buffett est de ne jamais perdre d'argent, donc dans un marché baissier il est toujours préférable d'attendre que ça remonte avant de vendre. La patience est de mise et il faut contrôler ses émotions.

 

Il est important de diversifier son portefeuille d'actions, par industrie et par secteur géographique. Il est possible d'acheter un portefeuille tout-en-un qui est déjà diversifié et ainsi éviter tout tracas, mais si vous voulez sélectionner vos actions à l'unité, voici quelques règles de diversification. D'abord, il faut déterminer votre tolérance au risque et établir les proportions souhaitées d'actions de croissance, d'actions de valeur et d'actions à revenu, le tout dans différentes industries. Ensuite, considérer une bonne répartition géographique, par exemple 20 % Canada, 45 % États-Unis et 35 % International (sans oublier une portion d'actions de pays émergents).

 

Un portefeuille d'actions devrait contenir au moins 8 titres, mais une diversification optimale pour réduire le risque sans nuire au rendement compterait entre 20 et 30 titres selon plusieurs experts. Toutefois, une diversification dans plus de 30 titres n'aurait plus aucun effet sur la diminution du risque et pourrait même nuire au rendement (surdiversification).

Avantages : Les actions sont faciles à acheter et à vendre, soit par votre conseiller financier ou de façon autonome sur différentes plateformes de courtage. Elles permettent de tirer parti des entreprises en croissance. Elles peuvent aussi permettre de recevoir des dividendes. Le marché des actions est historiquement à la hausse, donc il offre de bons rendements sur le long terme malgré des soubresauts fréquents.

 

Inconvénients : Quand il s’agit d’investir dans des actions, il faut savoir que tout peut arriver et que rien n’est garanti. De nombreux facteurs peuvent influer sur le cours d’une action, notamment les communiqués de presse, les changements à la direction, les fusions d'entreprises, et même une pandémie mondiale. Pour cette raison, vous devriez être à l’aise avec la volatilité des marchés et avec le fait de voir vos placements augmenter ou diminuer sur de courtes périodes. Il est important de comprendre les risques et d’avoir des objectifs clairs quant à ce qu'on veut obtenir de nos placements. On dit qu'on devrait « acheter la rumeur » et « vendre la nouvelle », dans le sens que lorsqu'une nouvelle sort concernant une entreprise, il est souvent trop tard pour acheter ses actions dont le prix est probablement déjà trop élevé.

 

Suggestion : Si vous désirez répartir vos actions entre un compte CELI et un compte REER, un bon truc en fonction des caractéristiques de chaque véhicule serait d'utiliser le CELI pour les titres de croissance (pour faire grandir le compte rapidement puisqu'il ne sera jamais imposable) et le REER pour les titres de valeur ou à revenu (pour un rendement constant sur le long terme). Les titres plus spéculatifs devraient plutôt être achetés dans un compte non enregistré puisque les pertes en capital sont alors déductibles d'impôt.

 

Pour suivre les marchés boursiers et obtenir de nombreuses informations sur les actions et fonds négociés en bourse (FNB), un des meilleurs sites est celui de Yahoo! Finance, ainsi que son application mobile. Aussi, vous pouvez obtenir les données boursières directement dans une feuille de calculs Excel, ce qui vous permet de créer un fichier de suivi de vos actions, de conserver à jour la valeur de vos actions et de calculer automatiquement vos rendements. Donc, faute de trouver l’outil idéal, vous pouvez le créer vous-mêmes, à votre goût.

 

Voici quelques actions intéressantes pour leur prix, leur potentiel de rendement et/ou leur versement de dividendes dans chaque secteur d'activité :

Communication : QBR.B, CCA, T, BCE, T (US), VZ (US)

Consommation de base (défensive) : DOL, MRU, L, SAP, PG (US), WMT (US), TGT (US), CL (US)

Consommation discrétionnaire (cyclique) : ATD, CTC.A, AMZN (US), LOW (US), TM (US), F (US), GM (US)

Énergie : IMO, SU, VRN, PPL, ENB, TRP, KEY, CNQ, WCP, XOM (US), CVX (US)

Finance : POW, BMO, NA, RY, TD, BNS, CM, IAG, GWO, SLF, IFC, MFC, BRK.B (US), MA (US), V (US), COF (US), MS (US), JPM (US), MCO (US)

Immobilier : DIR.UN, IIP.UN, CAR.UN, SMU.UN, KMP.UN, O (US)

Industrie : CP, CNR, AC, TIH, EIF, TFII, SIS, DOV (US), MMM (US), CAT (US), UPS (US)

Matières premières : LIF, KNT, RFP, RIO (US), NUE (US), SQM (US), ALB (US), RPM (US)

Santé : WELL, JNJ (US), ABBV (US), ARWR (US), GMAB (US)

Services publics : FTS, EMA, CU, BEP.UN, CPX, AQN, PIF, BLX, RNW, INE, NPI, JKS (US), AWR (US)

Technologie : GIB.A, SHOP, LSPD, MSFT (US), GOOG (US), NVDA (US), AAPL (US), TXN (US), INTC (US)

 

Tant au Canada qu'aux États-Unis, les compagnies qui versent des dividendes croissants chaque année sont classées selon un système bien précis.

 

Au Canada :

Aristocrats : Les Aristocrats canadiens doivent répondre à 3 critères : une capitalisation boursière d'au moins 300 M$, la société a augmenté le dividende pendant 5 années consécutives et elle doit être inscrite à la Bourse de Toronto et membre du S&P Canada BMI. En 2021, on comptait 88 Aristocrats dont Canadian Utilities (CU) et Fortis (FTS) qui avaient augmenté leur dividende respectivement pour 49 et 47 ans consécutifs.

Blue Chips : Les Blue Chips canadiens possèdent les 3 caractéristiques suivantes. L'entreprise est leader tant en capitalisation boursière au sein de son secteur, de son pays que dans son segment d'activité. L'entreprise a souvent des produits bien connus de tous et établis au sein du foyer. L'entreprise verse souvent un dividende et a versé un dividende régulièrement pendant de nombreuses années. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de verser un dividende ou d'avoir augmenté le dividende, ils ont généralement établi le modèle. Les Blue Chips sont des titres plus défensifs, qui réagissent moins à une chute des marchés et récupèrent rapidement. On peut identifier une cinquantaine de Blue Chips au Canada, dont plusieurs Aristocrats.

 

Cliquez ici pour la liste complète des actions et FNB disponibles à la Bourse de Toronto (TSX).

Cliquez ici pour la liste des actions disponibles sur le TSX Venture (TSX Croissance).

 

Aux États-Unis :

Kings : Les Dividend Kings étaient 30 entreprises en 2021 qui ont augmenté leur dividende par action pour plus de 50 années consécutives.

Aristocrats : Les Dividend Aristocrats comptaient 65 entreprises en 2021. Ils doivent faire partie du S&P 500 et avoir augmenté leur dividende par action pour plus de 25 années consécutives.

Achievers : Les Dividend Achievers étaient 274 entreprises en 2021 qui ont augmenté leur dividende par action pour au moins 10 années consécutives.

 

Cliquez ici pour la liste des actions disponibles sur le Dow Jones (Industriel) à la Bourse de New York.

Cliquez ici pour la liste des actions disponibles sur le NASDAQ 100 (Technologie) à la Bourse de New York.

Cliquez ici pour la liste des actions disponibles sur le S&P 500 (les 500 plus grandes compagnies aux États-Unis).

 

En conclusion, pour de bons résultats sur le long terme avec les placements en actions, il ne faut pas être trop gourmand, minimiser les erreurs et faire preuve de patience. Voici 2 citations pour compléter, telles que rappelées par Raymond Kerzérho de Les Affaires dans un article du 23 juin 2021 :

Premièrement, dans son livre Winning the Loser's Game, Charles Ellis compare la gestion de portefeuille à une partie de tennis. Hormis les joueurs professionnels, la plupart des matchs seront remportés selon lui par le joueur qui commet le moins d'erreurs plutôt que celui qui réalise le plus de coups offensifs gagnants.

Finalement, James Parkyn a publié un livret électronique intitulé Les sept péchés capitaux du placement, qui met en lumière les 7 erreurs les plus fréquentes qui font capoter les portefeuilles de bien des investisseurs :

1- Tenter de battre le marché

2- Perdre le contrôle de ses émotions

3- Ignorer la diversification

4- Tenter de prédire le marché

5- Se laisser emporter par les manchettes des médias

6- Pourchasser les performances passées

7- Ignorer les facteurs sous votre contrôle

FNB

Un Fonds négocié en Bourse (FNB ou ETF en anglais) est un fonds d'investissement dont les titres sont négociés comme des actions en bourse. Les FNB ont beaucoup évolué ces dernières années. Les fonds indiciels suivent habituellement un indice de référence. Certains FNB ne portent pas nécessairement sur des indices d’actions : ils peuvent également porter sur le prix des matières premières, par exemple le pétrole, le gaz, l’or et le grain. Ils peuvent aussi porter sur des indices d’obligations, de métaux précieux, de marchandises, etc. D’autres FNB portent sur des devises, incluant maintenant les cryptomonnaies. Ils évoluent alors selon les fluctuations de taux de change. Un gestionnaire de portefeuille qui gère le FNB tente donc de réaliser un rendement supérieur à un indice de référence. Les frais de ces FNB peuvent être plus élevés que ceux qui visent simplement à reproduire un indice.

 

Avantages : Meilleure diversification qu'avec des actions, mais aussi faciles à acheter et à vendre. Frais minimes comparativement à d'autres fonds d'actions comme les fonds communs de placement. Permet un investissement dans un secteur complet sans avoir à acheter les actions séparément. Moins risqué et moins volatile que les actions qu'ils contiennent.

 

Inconvénients : Rendements moins spectaculaires que certaines actions.

 

Suggestion : Comme pour les actions, il est préférable d'utiliser le CELI pour les FNB de croissance ou plus volatiles (pour faire grandir le compte rapidement) et le REER pour les FNB tout-en-un, indiciels, de valeur ou à revenu (pour un rendement constant sur le long terme).

 

Pour suivre l'évolution de vos FNB et obtenir plus d'informations, consultez le site ou l'application mobile de Yahoo! Finance, ou les données boursières disponibles directement dans votre fichier Excel.

 

Voici quelques FNB tout-en-un, qui contiennent d'autres FNB de différents secteurs pour une diversification maximale : VEQT, XEQT, VGRO, HGRO, XGRO, ZGRO.

 

Voici quelques FNB indiciels, visant à reproduire des indices par secteurs géographiques :

Canada : ZCN, XIU, QXM (Québec)

États-Unis : VUN, ZDJ, ZSP, VFV, ZNQ, VOO (US), QQQ (US), VTI (US), IWV (US), IWB (US), IWR (US), IWM (US), EQWL (US), RSP (US)

International : XEF, XDSR, VT (US), IOO (US)

Europe : ZEQ, XEU, IEUR (US), EWU (Royaume-Uni) (US), EWG (Allemagne) (US), EWQ (France) (US),
EWI (Italie) (US), EWL (Suisse) (US), EWN (Pays-Bas) (US), EWD (Suède) (US), NORW (Norvège) (US)

Océanie : EWA (Australie) (US), ENZL (Nouvelle-Zélande) (US)

Asie (pays développés) : VA, EPP (US), EWJ (Japon) (US), EWH (Hong Kong) (US), EWS (Singapour) (US)

Pays émergents : ZEM, ZID (Inde), CHNA.B (Chine), EMXC (US), BKF (US), ILF (Amérique latine) (US), AFK (Afrique) (US), EZA (Afrique du Sud) (US), MCHI (Chine) (US), EWY (Corée du Sud) (US), EWT (Taiwan) (US)

 

Voici quelques FNB de croissance aux États-Unis : IUSG (US), SPYG (US), IWF (US), IWP (US),
IWO (US), MGK (US), FFTY (US), ARKK (US).

 

Voici quelques FNB de valeur :

Canada : XCV

États-Unis : RUD, IVE (US), IWD (US), IWS (US), IWN (US), DGRO (US), PFM (US), PKW (US)

International : VVL, FUD, PID (US)

 

Voici quelques FNB à croissance des dividendes :

Canada : CDZ

États-Unis : DGR.B, CUD, VGG, RDVY (US)

Europe : EDGF

 

Voici quelques FNB à revenu de dividendes :

Canada : VDY, XDV, XEI, BNC, FIE

États-Unis : HUL, ZDY, ZWH, PEY (US), VYM (US), SCHD (US), JEPI (US)

Amérique du Nord : PDIV, HBF.B

International : BREA, CYH, VYMI (US), PCEF (US), PID (US), ANGL (US), IPKW (US), WDIV (US)

 

Voici quelques FNB intéressants pour leur prix, leur potentiel de rendement et/ou leur versement de dividendes dans chaque secteur d'activité :

Communication : COMM, HERO, TECH.B

Consommation de base (défensive) : COW, STPL, XST, XLP (US)

Consommation discrétionnaire (cyclique) : CARS.B, TRVL, XCD, XRT (US), CHIQ (US)

Énergie : XEG

Finance : ZEB, ZBK, ZWB, XFN, XLF (US), CHIX (US)

Immobilier : RIT, ZRE, TGRE, MREL

Industrie : HYDR, ZIN, XGI, FHG, XAR (US)

Matières premières : XBM, BASE.B, XMA, SVR.C, XGD, HGY, HLIT, LIT (US), WOOD (US), SLX (US), COPX (US)

Santé : HIG, HHL.B, LIFE.B

Services publics : ZUT, FAI, HUTL, XUT, CWW, VPU (US), ICLN (US)

Technologie : XIT, HTA.B, TXF.B, CHPS, CYBR.B, XLK (US), XSD (US), META (US), BOTZ (US)

 

Finalement, voici des FNB suivant d'autres secteurs plus volatiles comme le cannabis, les cryptomonnaies ou les chaînes de blocs : HMMJ (Cannabis), BTCC.B (Bitcoin), ETHX.B (Ethereum), HBLK (Blockchains).

 

Cliquez ici pour la liste complète des FNB disponibles à la Bourse de Toronto (TSX).

Cliquez ici pour la liste complète des FNB disponibles à la Bourse de New York.

Fonds communs de placement

Les fonds communs de placement regroupent l'argent des investisseurs. Un gestionnaire investit ces sommes dans divers types de placements en fonction des objectifs du fonds. Ces objectifs peuvent par exemple être de préserver les sommes investies, de produire un revenu régulier ou de faire croître le plus possible les sommes investies. En investissant dans un fonds, les investisseurs reçoivent un titre qui leur donne un droit de propriété sur une partie du fonds commun de placement. Généralement, vous pouvez vendre vos titres de fonds communs de placement quand vous le désirez. La valeur d'un titre d'un fonds est généralement calculée une fois par jour.

 

Le risque des fonds communs de placement dépend des placements dans lesquels le fonds investit (obligations, actions, etc.). Les titres de fonds communs de placement ne sont pas garantis. On compte plusieurs catégories de fonds communs de placement avec un risque allant de faible à élevé : fonds du marché monétaire, fonds à revenu fixe, fonds équilibrés, fonds d'actions, fonds internationaux, fonds spécialisés, fonds indiciels et fonds socialement responsables.

 

Les fonds d'actions proposent probablement le meilleur taux de rendement avec un niveau de risque moyen à élevé, dépendant des choix de titres que fait le gestionnaire de portefeuille. Par exemple, un fonds d'actions d'une banque comme Desjardins avec 100 % d'actions pourra donner un rendement autour de 8,5 %. C'est inférieur aux FNB indiciels, avec en plus des frais de gestion beaucoup plus élevés.

 

Avantages : Les fonds bénéficient de toute l'expertise et l'expérience d'un gestionnaire de portefeuille pour effectuer les meilleurs placements. Taux de rendement correct compte tenu du risque. Transactions directement à votre banque pour faciliter le transfert des sommes.

 

Inconvénients : Frais de gestion élevés que l'on doit prendre en compte dans le taux de rendement net. La simplicité et les faibles frais des FNB font en sorte de rendre les fonds communs de placement moins intéressants.

Obligations boursières

Il existe plusieurs types d'obligations, à terme ou encaissables en tout temps : à taux progressif, à taux fixe, à escompte, d'épargne, etc. Cependant, comme elles ont toutes la vilaine habitude d'avoir des taux de rendement dépassant à peine le niveau d'inflation, elles sont plutôt inintéressantes dans une planification financière visant un accroissement important du capital sur le long terme. Leur seul avantage est que le capital est garanti.

 

Parmi les types d'obligations, un se démarque, soit les obligations boursières, notamment celles du Québec émises par Épargne Placements Québec. Ces obligations suivent l'indice de référence Québec 30 pour un rendement digne du marché boursier canadien, avec en plus l'avantage d'avoir le capital entièrement garanti par le Gouvernement du Québec.

 

Les obligations boursières du Québec peuvent être achetées selon un terme de 5 ans ou de 10 ans, donc elles sont idéales dans un compte REER dans une perspective à long terme. Le rendement maximal est de 60 % (rendement annualisé maximal de 9,86 %) pour le terme de 5 ans et de 200 % (rendement annualisé maximal de 11,61 %) pour le terme de 10 ans.

 

Avantages : Capital garanti à 100 % par le Gouvernement du Québec, donc ouverture au marché boursier québécois sans risque. Rendement intéressant comparativement aux autres types d'obligations et même aux certificats de placement garanti des grandes banques.

 

Inconvénients : Argent non disponible avant la fin du terme de 5 ans ou de 10 ans, donc moins intéressant pour un compte CELI dont le but est de demeurer flexible. De plus, le rendement maximal est préétabli, peu importe les résultats de l'indice Québec 30 sur la période.

cRYPTOMONNAIES

Si certaines cryptomonnaies peuvent être utilisées comme forme de paiement ou comme moyen d'échange sur le réseau décentralisé, elles n’ont pas cours légal. Le Bitcoin est la plus importante et la plus connue des cryptomonnaies. Fondée en 2009 sur le principe du particulier à particulier (peer to peer), elle est « décentralisée ».

 

Les cryptomonnaies peuvent se gagner ou s’acheter. L’émission et la gestion des cryptomonnaies se font au moyen de règles prédéfinies ou par l’intermédiaire d’algorithmes complexes à code source ouvert qui sont propres à chaque cryptomonnaie. Par exemple, l’émission de nouveaux Bitcoins repose sur des algorithmes de « minage » exécutés par des personnes, appelées « mineurs », grâce à des ordinateurs puissants et sophistiqués. En échange de leurs services, les mineurs reçoivent gratuitement des unités monétaires virtuelles qui pourront être échangées. Tout autre individu ne participant pas à ces activités de « minage » et désirant se procurer de la monnaie virtuelle doit l’acheter.

Une cryptomonnaie est caractérisée par deux clés : la première clé est « publique » et elle certifie l’existence et l’unicité de l’unité de monnaie virtuelle; la deuxième clé est « privée » et elle équivaut à un code secret que le propriétaire entrepose dans son portefeuille électronique. Une fois le portefeuille électronique constitué à l’aide de logiciels ou de plateformes destinés à ce type d’échange, les utilisateurs peuvent procéder à l’achat de biens ou de services, ainsi qu’à l’échange ou au transfert de cryptomonnaies. Ces types de transactions se font de manière pseudo-anonyme grâce aux clés utilisées. Lors d’un paiement, le propriétaire d’une unité de cryptomonnaie valide celle-ci avec sa clé privée. Cette transaction est ensuite soumise à un réseau de mineurs qui atteste la propriété des unités de cryptomonnaie, validant ainsi la transaction et le transfert vers le nouveau propriétaire. Voici une liste de quelques sites et applications pour transiger des cryptomonnaies : Bitcoin Trader, eToro, Coinbase, Kraken, Binance, Crypto.com,
Gemini et Libertex.

 

Si on ne veut pas nécessairement posséder la cryptomonnaie dans un portefeuille électronique, on peut simplement investir sur sa valeur, ou plutôt spéculer puisque les cryptomonnaies demeurent hautement volatiles. On peut le faire par exemple sur une plateforme comme Wealthsimple Crypto pour un certain nombre de cryptomonnaies : Bitcoin, Ethereum, Dogecoin, Litecoin, Bitcoin Cash, Solana, Cardano, Polkadot, Chainlink, Polygon, Fantom, Avalanche, Synthetix, Uniswap, Shiba Inu, SushiSwap, et plusieurs autres.

 

Avantages : Spéculer sur les cryptomonnaies permet de diversifier un peu plus ses investissements. Les cryptomonnaies évoluent généralement indépendamment du marché boursier, même si 2022 a prouvé le contraire. Les rendements peuvent être spectaculaires en peu de temps.

 

Inconvénients : Les cryptomonnaies demeurent hautement volatiles et leur valeur peut chuter aussi rapidement qu'elle est montée. Investissement très risqué sur le long terme, les cryptomonnaies demeurent spéculatives. Les sommes placées dans les cryptomonnaies devraient toujours être des montants que nous sommes prêts à perdre, puisque certaines cryptomonnaies pourraient perdre toute leur valeur dans le temps, voire disparaître. On devrait se limiter à une faible portion de ses placements dans les cryptomonnaies (5 % maximum), sans oublier qu'il faut une très grande tolérance au risque.

 

AUTRES

Certificats de placements garantis (CPG) : Même si leur capital est garanti, les CPG (que plusieurs surnomment certificats de pauvreté garantie) offrent des taux à peine supérieurs à l'inflation, en plus d'être gelés selon un terme de 1 an à 5 ans. Ils ne présentent donc aucun avantage pour quelqu'un ayant une tolérance quelconque au risque.

Titres à revenu fixe : Investissez dans le marché monétaire, des obligations ou des CPG à revenu fixe. Le seul avantage est d'obtenir des paiements réguliers et prédéterminés à taux de rendement fixe. Le risque est faible, mais le rendement aussi.

Options : Achetez ou vendez un contrat pour négocier un titre sous-jacent à un prix préétabli. Pour les investisseurs actifs et expérimentés, les options permettent de se protéger contre des conditions de marché défavorables. Il est important de garder à l’esprit que le vendeur d’options peut subir des pertes supérieures au prix du contrat.

Biens immobiliers : Investissez dans un immeuble à revenus et profitez des hausses du marché de l'immobilier. Bon rendement sur le long terme, mais ne pas négliger le temps et l'argent nécessaire pour l'entretien d'un immeuble et les autres frais qui y sont liés. Faible liquidité et peut être difficile à vendre.

Petite entreprise : Investissez pour participer au financement d'une petite entreprise. Faible liquidité et risque élevé. Peut être difficile à vendre.

Devises étrangères : Il est toujours possible d'investir dans des devises étrangères (Forex) en suivant de près le cours de ces devises et en s'assurant d'acheter et de revendre au bon moment. Cependant, les frais de transactions peuvent être élevés et doivent être pris en compte.

Autres investissements possibles : Jetons non fongibles (NFT), oeuvres d'art, objets de collection, bijoux, monnaie, or physique, etc. Faible liquidité et peut être difficile à vendre selon le cas.

 

OUTILS DE PLACEMENT :

 

Il est suggéré de faire affaire avec un conseiller financier pour nous aider à décider des types de placements les plus appropriés pour notre situation et nous orienter vers les meilleurs véhicules et outils de placement. Les statistiques prouvent d'ailleurs sur le long terme que ceux qui ont demandé les services d'un conseiller financier ont de meilleurs résultats en général. Cependant, il y a eu une grande démocratisation de l'investissement au cours des dernières années, ce qui permet à quiconque s'est informé et a beaucoup lu sur le sujet d'investir de façon autonome.

 

On peut évidemment utiliser les outils disponibles à son institution financière, sur les différentes plateformes de courtage, en plus d'ouvrir un compte à Épargne Placements Québec. Mais il y a aussi la popularité des robots-conseillers qui a beaucoup augmenté depuis quelques années. Il s'agit en fait de plateformes en ligne derrière lesquelles se cachent des gestionnaires de portefeuille qui ont mis en place des portefeuilles prédéterminés en fonction de différents niveaux de tolérance au risque. Un logiciel hautement sophistiqué effectue le travail d'un gestionnaire de patrimoine ou d'un conseiller en placements pour vous proposer le meilleur portefeuille en fonction de vos besoins et de votre tolérance au risque. Voir ci-dessous plus de détails concernant mes outils préférés, robots-conseillers, plateformes de courtage et autres.

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qUESTrade

Avec Questrade, il y a 2 options : la portion robot-conseiller avec les portefeuilles Questwealth, ainsi que le courtage direct qui permet de transiger des actions, FNB, options, devises et autres. Les portefeuilles Questwealth ont les frais de gestion les plus bas de l’industrie, de 0,2 à 0,25 %, en fonction du montant investi. Les FNB des portefeuilles Questwealth ont des ratios de frais de gestion (RFG) de 0,11 à 0,23 %, pour des frais totaux aussi bas que 0,31 %. Questwealth offre des portefeuilles gérés activement avec rééquilibrage automatique de vos placements. C’est-à-dire qu’une équipe d’experts surveille le marché et ajuste votre portefeuille si nécessaire, le tout gratuitement. Finalement, tous les dividendes que vous recevez seront réinvestis automatiquement.
 

Tarification portefeuilles Questwealth :
Avec une balance entre 1 000 $ et 99 999 $ : 0,25 % + RFG
Avec une balance de 100 000 $ et plus : 0,20 % + RFG

 

Tarification courtage direct :
Actions : 0,01 $ par action (min. 4,95 $ et max. 9,95 $) à l'achat et à la vente

FNB : gratuit à l'achat et 0,01 $ par unité (min. 4,95 $ et max. 9,95 $) à la vente

Options : 9,95 $ + 1 $ par contrat


Types de comptes : CELI, REER, CELIAPP, REEE, FERR et autres.

 

Avantages : Frais de gestion les plus bas de l'industrie pour les portefeuilles Questwealth. Rendement élevé pour un portefeuille de croissance agressif (au-delà de 10 % historiquement). Portefeuilles gérés activement et réinvestissement automatique de vos dividendes. Courtage direct de façon autonome et pas de frais à l'achat de FNB. Possibilité d'utiliser la méthode Norbert’s Gambit pour convertir l'argent CAD en USD sans frais de conversion et ainsi acheter des actions et FNB américains directement en dollars US. Les frais fixes de 4,95 à 9,95 $ pour les transactions de courtage autonome (sauf pour l'achat de FNB) deviennent avantageux lorsque l'on transige de grandes quantités.

 

Inconvénients : Dépôt minimum requis de 1 000 $ dans un portefeuille Questwealth et pour le courtage direct. Les frais fixes de 4,95 à 9,95 $ pour les transactions de courtage autonome (sauf pour l'achat de FNB) ne sont pas avantageux pour transiger de petites quantités d'actions. Site internet et application en anglais seulement.

 

Si vous vous inscrivez avec ce lien de référence, vous obtiendrez un mois de gestion gratuit pour un portefeuille Questwealth et des remises en argent pour un compte de courtage, en fonction des montants investis :

Wealthsimple Invest

wEALTHSIMPLE Invest

Comme le dit son nom, Wealthsimple Invest est un robot-conseiller simple d'utilisation. Sur demande, vous aurez également accès à des conseils financiers. Wealthsimple, comme les autres robots-conseillers, construit votre portefeuille en choisissant une allocation d’actifs en fonction de vos besoins et de votre tolérance au risque. Les transferts de vos placements vers Wealthsimple dont la valeur est supérieure à 5 000 $ sont admissibles au remboursement des frais de transfert. Vous n’avez qu’à remplir une demande en ligne.

Tarification :
Dépôts de 0 à 100 000 $ : 0,5 % + RFG
Dépôts de 100 000 $ et plus : 0,4 % + RFG
Ratios de frais de gestion (RFG) : environ 0,2 %
 

Types de comptes : CELI, REER, REEE, FERR, CELIAPP et autres.

 

Avantages : Aucun dépôt minimum. Site internet et application bilingues. Inclut aussi Wealthsimple Trade, Wealthsimple Crypto et Wealthsimple Impôt, tous faciles d'utilisation.


Inconvénients : Frais légèrement plus élevés que Questrade et rendement légèrement inférieur pour le portefeuille le plus agressif (7 à 10 % environ).

 

Si vous vous inscrivez avec ce lien de référence, vous obtiendrez la gestion gratuite pendant un an de 20 000 $ investis.

Wealthsimple Trade

Wealthsimple Trade

Wealthsimple Trade permet d'effectuer des opérations boursières sans commissions, d’acheter et de vendre des milliers d’actions et de fonds négociés en bourse (FNB) sur les principaux marchés canadiens et américains. Seul le taux de change pour les actions et FNB américains (en $US) possède un frais de 1,5 % à l'achat et à la vente, mais en conservant vos actions sur le long terme, ces frais seront minimes comparativement au rendement à la vente.

 

L’option Trade Plus à 10 $ par mois permet d’ouvrir des comptes en dollars US, de recevoir des alertes de prix illimitées et de faire des dépôts instantanés de 5 000 $. En plus, l’aperçu des cotes est disponible en temps réel, plutôt qu’avec un délai de 15 minutes dans la version standard.

 

Types de comptes : CELI, REER et compte personnel non enregistré.

 

Avantages : Transactions illimitées, sans commissions. Aucun solde minimal de compte. Surveillance facile de vos actions et FNB sur l'application bilingue et simple à utiliser. Jusqu’à 5 alertes de prix (illimitées avec Trade Plus). Possibilité de transiger des fractions d’actions pour certains titres plus coûteux. Dépôt instantané jusqu'à 1 500 $ (jusqu'à 5 000 $ avec Trade Plus). Inclut aussi Wealthsimple Crypto.

 

Inconvénients : Frais de 1,5 % à l'achat et à la vente pour les actions et FNB en $US (sauf dans un compte en dollars US avec Trade Plus). 3 jours ouvrables pour les dépôts de plus de 1 500 $ (ou 5 000 $ avec Trade Plus). Délai de 15 minutes entre les cours réels et l'application (sauf avec Trade Plus).

 

Si vous vous inscrivez avec ce lien de référence, vous obtiendrez l'équivalent de 2 actions gratuites (pour le Québec, l’équivalent fixe d’une action d’une valeur maximale de 25 $).

éPARGNE pLACEMENTS qUÉBEC

Épargne Placements Québec propose plusieurs solutions d'épargne et de placements, tant dans un compte CELI que dans un REER. Vous trouverez l'ensemble des produits offerts ici avec leur taux en vigueur, mais disons que la majorité des produits ne présentent que peu d'avantages pour un rendement efficace sur le long terme. Le principal avantage demeure le capital qui est entièrement garanti.

 

Ce sont les obligations boursières, avec un terme de 5 ou 10 ans, qui ont le plus grand potentiel à long terme. Vous trouverez donc toutes les informations nécessaires concernant les obligations boursières du Québec ici.

 

 

Il est très facile de transférer des fonds de votre compte bancaire vers Épargne Placements Québec et vice-versa. La transaction devrait être complétée en 24 heures environ. Il est aussi possible de transférer facilement des fonds d'un compte à l'autre à l'intérieur même d'Épargne Placements Québec. Il faut seulement faire attention de ne pas transférer des fonds d'un compte REER, puisque le montant s'ajoutera à vos revenus et deviendra imposable pour l'année en cours.

AUTRES

Voici une liste d'autres robots-conseillers : ModernAdvisor, Portefeuille Futé BMO, RBC Investi-Clic, InvestCube (Banque Nationale), Justwealth, Investissement Direct CI, Invisor, Nest Wealth et SteadyHand.

 

Voici une liste d'autres plateformes de courtage : Disnat (Desjardins), BMO Ligne d'action, Banque Nationale Courtage Direct, RBC Placements en Direct, Placements Directs TD, Scotia iTrade, Pro-Investisseurs CIBC, Courtage à Escompte Banque Laurentienne, HSBC InvestDirect, Interactive Brokers, Virtual Brokers et Qtrade.

 

Finalement, vous trouverez évidemment une panoplie d'outils de placement dans les grandes banques canadiennes : Desjardins, Banque de Montréal, Banque Royale, Banque Nationale, Banque TD, Banque Scotia, CIBC et Banque Laurentienne.

 

conclusion :

 

Comme vous avez pu le constater ci-dessus, il est de plus en plus facile de prendre en charge sa santé financière et de planifier sa retraite de façon autonome. Cependant, un conseiller financier vous aidera toujours à prendre les meilleures décisions. Dans tous les cas, il est important de bien s’informer, en lisant sur le sujet, en suivant l’actualité économique, et surtout, en faisant un suivi étroit de son budget et de ses investissements.
 

Se fixer des objectifs est primordial et il est important d’apporter des ajustements au plan initial si nécessaire, pour ne pas perdre de vue les objectifs (par exemple par un rééquilibrage de son portefeuille d’actions suite à des variations importantes du marché boursier, un changement de situation familiale, une perte d’emploi, une maladie, etc.).


Un bon fichier Excel demeure une excellente façon de suivre ses actions et FNB, surtout qu’on peut y ajouter tous les calculs automatiques que l’on veut. Les données boursières peuvent y être intégrées automatiquement pour toutes les actions et FNB que vous voulez, ce qui permet un suivi en temps réel de la situation de votre portefeuille et d’autres actions que vous surveillez.


Avant de terminer, voici quelques exemples intéressants, prouvant l’importance de commencer tôt à investir. D’abord, un investissement de seulement 1 000 $ peut atteindre 1 million $ après 73 ans, avec un taux de rendement annuel de 10 %. Vous pouvez donc imaginer si ce 1 000 $ est bien investi dès l’âge de 18 ans et que des sommes additionnelles, même minimes, y sont ajoutées sur une base régulière.


Vous vous dites certainement que vous ne pouvez attendre si longtemps avant d’atteindre un million $ et que 10 % sur toute la période c’est trop optimiste. Prenons donc un exemple plus réaliste. Si vous investissez 15 000 $ aujourd’hui et que vous ajoutez un dépôt mensuel de 500 $ (6 000 $ par an), à un taux de rendement annuel réaliste de 7 %, vous atteindrez 1 million $ en 35 ans. Ajoutez à cette somme le réinvestissement de retours d’impôt, des subventions des gouvernements (Fonds de travailleurs, REEE, etc.) et toutes autres sommes économisées plutôt que de les dépenser, puis vous atteindrez 1 million $ beaucoup plus rapidement. Un bon truc si vous avez un revenu imposable dans la moyenne ou plus : maximisez d’abord votre REER jusqu’à la fin de février et réinvestissez le retour d’impôt dans votre CELI à haut rendement.


Un outil intéressant pour faire vos propres calculs est la calculatrice d’intérêts composés de Hardbacon :
https://hardbacon.ca/fr/calculatrice/calculatrice-interets-composes/


Évidemment, peu importe vos objectifs, la discipline sera de mise, mais lorsque l’on voit l’évolution de nos avoirs sur une base régulière, une grande motivation s’installe, ce qui nous pousse à garder le cap. Il faut simplement éviter de laisser toute la place à nos émotions, ce qui risque de nous faire prendre de mauvaises décisions, en vendant trop rapidement certains avoirs par exemple.


Je vous souhaite la santé financière et de belles années d’investissements qui vous permettront une longue retraite confortable.

 

Richard Dion

 

LIVRES DE RÉFÉRENCE :

 

 Pierre-Yves McSween – En as-tu vraiment besoin?

Pierre-Yves McSween – En as-tu vraiment besoin? (2016)

En as-tu besoin? En as-tu vraiment besoin? Dans cet ouvrage capital où le chroniqueur affaires et économie de Paul Arcand passe dans son tordeur une quarantaine de sujets avec perspicacité et humour, cette question toute simple invite à revoir toutes les décisions qui ont un effet direct sur notre compte de banque. Au Québec, l’analphabétisme financier et la consommation à outrance influent négativement sur l’existence de chacun. Pour aider à voir les choses d’un œil neuf, En as-tu vraiment besoin? place un miroir réaliste devant nos choix de vie et leurs conséquences. L’auteur y remet en question notre façon de dépenser et insiste sur la nécessité de se construire une marge de manœuvre financière. Cette lecture ne laissera personne indifférent. Pierre-Yves McSween parle d’argent sans filtre et sans tabou, comme on ne l’a jamais fait auparavant dans un livre sur le sujet. Il propose de brillants mécanismes d’autodéfense contre la société de consommation et la naïveté financière. Avec deux grands objectifs en tête: définir le comportement d’un citoyen responsable financièrement; puis, donner au lecteur, enfin, un peu plus de cette liberté dont il a vraiment, tellement, carrément besoin. Pierre-Yves McSween est comptable professionnel agréé (MBA, CPA auditeur, CA). Chroniqueur affaires et économie au 98,5 FM (Cogeco), il est aussi collaborateur à La Presse, blogueur à Voir.ca et professeur d’administration au cégep régional de Lanaudière à L’Assomption.

 

 Pierre-Yves McSween – Liberté 45

Pierre-Yves McSween – Liberté 45 (2020)

La liberté financière dès 45 ans, c’est le but que tout jeune adulte doit viser, soutient le vulgarisateur économique le plus en vue du Québec. Mais attention, «liberté financière» ne signifie pas être riche… Ça veut juste dire: l’être assez pour se payer une vie plus facile et, surtout, plus riche de sens. Une vie où on n’est pas à la merci des factures mensuelles qu’on aime tant s’imposer! Pour atteindre cet objectif ambitieux, tu ne peux pas faire les choses comme tout le monde. Il te faut un plan. Tu dois préciser tes choix d’avenir. Appliquer avec discipline trois règles incontournables qui t’aideront à accumuler le plus rapidement possible un capital substantiel. Et profiter des nombreuses curiosités de l’impôt. Dans ce livre destiné aux jeunes mais où chacun trouvera matière à améliorer son sort, Pierre-Yves McSween, sur le ton mordant qu’on lui connaît, nous incite à choisir notre camp : ceux qui rameront pendant des décennies pour rattraper le passé ou ceux qui n’auront plus à se soucier de leur futur. Encore une fois, il met les rênes de notre destin entre nos mains.

½

 

 Jean-Sébastien Pilotte – La retraite à 40 ans

Jean-Sébastien Pilotte – La retraite à 40 ans (2020)

Une fois passé le cap de la quarantaine, travailler devient facultatif pour la plupart des Québécois. Quoi, vous n'étiez pas au courant? En fait, il s'agit du secret le mieux gardé de notre système économique: la surconsommation et l'analphabétisme financier nous maintiennent artificiellement prisonniers du métro-boulot-dodo. Inspiré par la stratégie FIRE (Financial Independence, Retire Early), j'ai moi-même pris ma retraite à 39 ans, sans gagner à la loterie et en dépit d'un salaire moyen. Déjouer le système pour atteindre la liberté financière, même en temps de pandémie, ça vous tente? Ce livre résume comment j'y suis arrivé et comment vous pouvez aussi y parvenir.

½

 

 Bernard Mooney – Investir à la bourse et s'enrichir

Bernard Mooney – Investir à la bourse et s'enrichir (2020)

Un outil indispensable pour tous les investisseurs Quels sont les avantages à être un petit investisseur? Comment reconnaître les sociétés qui vous permettront de vous enrichir? Comment évaluer leurs perspectives de croissance? Quand et à quel prix faut-il acheter les titres à fort potentiel de hausse? Et à quel moment les vendre? Vaut-il mieux diversifier ou, au contraire, concentrer ses investissements? Finalement, quels sont les pièges à éviter? Ce livre répond à toutes ces questions, et à d'autres encore. Depuis 20 ans, Investir à la Bourse et s'enrichir sert de guide à des milliers d'investisseurs, au point d'être devenu un classique boursier au Québec. Le revoici aujourd'hui enrichi d'un avant-propos où l'auteur partage de nouveaux et précieux conseils. Après cette lecture, vous saurez exactement comment faire de l'argent en Bourse!

 

 Marc Blais – Investir intelligemment, penser autrement!

Marc Blais – Investir intelligemment, penser autrement! (2020)

Ce livre s’adresse à tous ceux qui souhaitent atteindre plus facilement leurs objectifs financiers, des jeunes qui entrent sur le marché du travail jusqu’aux retraités en passant par ceux qui mènent leur métier ou leur carrière depuis déjà un certain temps. Dans ce guide, vous découvrirez :

- quels types d’investissements vous conviennent;

- comment investir à votre façon et en maîtriser l’art;

- la situation économique telle qu’elle est actuellement, au-delà des rapports officiels;

- les stratégies d’investissement gagnantes des milliardaires et des plus grands investisseurs et gestionnaires de fonds au monde;

- comment vous protéger contre la crise financière et sociale actuelle.

Apprenez à simplifier vos décisions en matière d’investissements en tenant compte de votre personnalité et de vos propres expériences de vie.

½

 

 Mathieu Guilbault – 80 stratégies en planification financière

Mathieu Guilbault – 80 stratégies en planification financière (2015)

Ce livre vous informera sur tout ce qu'on ne vous a jamais dit à propos de l'argent et sur la façon de l'optimiser au quotidien. Ne vous trompez pas, cet ouvrage n'est pas une diète financière et ne vise pas à vous priver coûte que coûte. Vous pourrez continuer à vous payer un café et d'autres gâteries, ne vous inquiétez pas. Depuis que vous êtes petit, vous côtoyez l'argent, mais vous n'avez jamais vraiment compris pourquoi il vous en reste toujours moins que prévu. Peu importe que vous gagniez 20 000 $ ou 100 000 $, les tentations de le dépenser sont grandes, n'est-ce pas ? Grâce à 80 stratégies en planification financière, vous découvrirez si vous avez tendance à prendre des décisions qui optimisent votre situation ou si, au contraire, vous avez acquis de mauvais réflexes. Dans ce dernier cas, vous apprendrez à faire autrement en développant une nouvelle relation à l'argent et en adoptant des stratégies utiles. Voici un livre essentiel à toute personne qui souhaite mieux gérer son argent afin d'en conserver davantage dans ses poches!

 99 trucs pour s'enrichir

99 trucs pour s'enrichir (2018)

Forts du succès de la première édition, les chroniqueurs experts de la chronique «Dans vos poches?» du Journal de Montréal récidivent. Écrit dans une langue claire et accessible, ce guide, avec plus 50% de nouveaux contenus, offre de nombreux conseils et démystifie les différents aspects financiers de la vie à l'aide d'exemples actuels, concrets et parlants. Pour ceux qui connaîtront ces 99 trucs, le budget familial, les placements ou l'impôt seront bien moins intimidants!

 

 Nicolas Bérubé – Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez

Nicolas Bérubé – Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez (2019)

Comment décririez-vous la vie d'un millionnaire ? Conduirait-il un VUS électrique ? Habiterait-il un loft haut perché ou une maison avec des tourelles ? Sur les relevés de ses cartes de crédit, trouverait-on des achats de vêtements chics ? Des repas dans des restaurants à la mode ? Ces gens existent, bien sûr, mais la plupart de ceux qui mènent ce genre de vie ne sont pas millionnaires. Et la majorité des "vrais" millionnaires ne se reconnaîtraient pas dans cette description. Ce livre raconte les parcours de Québécois ordinaires ayant une valeur nette de plus d'un million de dollars ou qui, pour les plus jeunes, s'en rapprochent après avoir mis en place des principes rendant l'accumulation de la richesse inévitable. Ces gens sont propriétaires de boutiques, ingénieurs, spécialistes en marketing, comptables ou propriétaires d'immeubles d'habitation. Ils n'ont pas remporté le gros lot, n'ont pas hérité d'une fortune ni vendu leur compagnie à Google. Certains touchent un salaire de 30 000 $ par année et d'autres un peu plus de 100 000 $, mais aucun n'a un salaire de PDG. Presque tous sont mal à l'aise avec l'étiquette de millionnaire. Les millionnaires ne sont pas ceux que vous croyez.

½

 Warren Buffett – Investment Lessons from Warren Buffett

Warren Buffett – Investment Lessons from Warren Buffett (2020)

En anglais.

Warren Buffett est l'investisseur le plus prospère et le plus suivi au monde.
Il a toujours été l'une des personnes les plus riches du monde. En plus d'être le plus riche, il est l'une des personnes les plus connues pour le don de richesse personnelle. Buffett est né en 1930 à Omaha, Nebraska, d'origine lointaine huguenote française. Buffett est diplômé de l'école secondaire Woodrow Wilson en 1947.
Buffett a manifesté un intérêt pour les affaires et l'investissement à un jeune âge. Alors qu'il était encore au secondaire, il a gagné de l'argent en livrant des journaux, en vendant des balles de golf et des timbres et en détaillant des voitures, entre autres. Il a formé Buffett Partnership Ltd. en 1956 et en 1965, il a pris le contrôle de Berkshire Hathaway.
En 2008, Buffett est devenu la personne la plus riche du monde, avec une valeur nette totale estimée à 62 milliards de dollars par Forbes et à 58 milliards de dollars par Yahoo, dépassant Bill Gates, qui avait été numéro un sur la liste Forbes pendant 13 années consécutives. Buffett est réputé pour son esprit et sa sagesse.
Il a établi divers standards de vie simples malgré sa richesse. Même s'il est reconnu comme le troisième homme le plus riche du monde avec une fortune de 46 milliards de dollars, l'investisseur Warren Buffett, le « sorcier d'Omaha », vit toujours dans la même maison modeste qu'il a achetée en 1958 pour 31 500 $ seulement.

 

 Charles D. Ellis – Winning the Loser's Game, Eighth Edition

Charles D. Ellis – Winning the Loser's Game, Eighth Edition (2021)

En anglais.

Le guide définitif du succès des investissements à long terme, entièrement mis à jour pour répondre aux réalités des marchés d'aujourd'hui.
La technologie, la surcharge d'informations et la domination croissante du marché par des investisseurs experts et des ordinateurs rendent plus difficile que jamais de produire des résultats d'investissement qui dépassent les coûts d'exploitation et les frais. Winning the Loser's Game (Gagner le jeu du perdant) révèle tout ce que vous devez savoir pour réduire les coûts, les frais et les impôts, et vous concentrer sur les stratégies à long terme qui vous conviennent.
Franc, court et très facile à lire, Winning the Loser's Game vous guide tout au long du processus de développement et de mise en œuvre d'une stratégie d'investissement puissante qui génère des bénéfices solides année après année. Dans cette nouvelle édition très attendue, Charles D. Ellis met à profit le savoir-faire développé au cours de sa longue et illustre carrière. Cette édition mise à jour comprend :
DE NOUVEAUX CHAPITRES sur l'investissement obligataire, comment le comportement des investisseurs affecte les rendements et comment la technologie et les mégadonnées remettent en question les décisions d'investissement traditionnelles; NOUVELLE RECHERCHE et preuves à l'appui de l'argumentation des opérations d'investissement; NOUVELLES PERSPECTIVES sur le rôle de la gouvernance, l'élaboration d'une stratégie d'épargne complète et le pouvoir de régression vers la moyenne. Les entreprises changent, et les marchés et les économies montent et descendent, parfois beaucoup.
Mais les principes de base d'un investissement réussi ne changent jamais et ne changeront jamais. C'est pourquoi, lorsque vous aurez lu ce livre, vous saurez tout ce que vous devez vraiment savoir pour réussir à investir.
Avec Winning the Loser's Game, vous avez tout ce dont vous avez besoin pour identifier vos objectifs d'investissement uniques, développer un programme d'investissement réaliste et puissant et obtenir des résultats supérieurs.

 

 

 

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Pierre-Yves McSween – Épisode 8 : Finances, Investissements, Réseaux sociaux (2020)

Podcast bilingue animé par YouTube Ced, le Fringe Show est une conversation ouverte sur la vie, le succès, les finances, la créativité et l'entrepreneuriat avec des invités variés!

Auteur de En as-tu vraiment besoin? et Liberté 45, comptable et chroniqueur, Pierre-Yves McSween est venu discuter des réseaux sociaux, des finances personnelles, d'investissement et des sujets abordés dans ses livres.

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Alexandre Demers – Finance 360

On parle d'argent, de business et d'investissement en Bourse.

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Yann Darwin – Business en Bagnole!

Immobilier, finances, investissements, business, mindset, évolution personnelle, placements alternatifs... Attache ta ceinture, bienvenue dans Business en Bagnole.

 

 

 

Manuel Ravier & Mickael Zonta – Le Podcast de l'Investissement Locatif

Mickael Zonta et Manuel Ravier sont investisseurs immobilier et entrepreneurs. Spécialistes de l'investissement immobilier dans l'ancien. Leur passion ? Dénicher des appartements à rénover... et en faire des coup de coeur qui s'arrachent sur le marché.

 

 

 

Braden Dennis & Simon Belanger – The Canadian Investor

Le podcast pour les investisseurs canadiens. En anglais.

 

 

 

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